Par Socrate FIBANGA
Bangui 3 février 2025-(Ndjoni Sango) : s’il est vrai que de plus en plus d’anciens membres de groupes armés répondent favorablement aux appels à la paix du Président Touadera et intègrent le processus DDRR, cela ne se passe pas pourtant facilement. Beaucoup parmi ces anciens combattants disent être aujourd’hui l’objet de menaces et d’intimidations dans leurs anciens commandants qui eux ne veulent pas de la paix et restent obstinés à faire la guerre avec le peuple centrafricain.
Les efforts conjugués par les autorités du pays à travers les FDS nationales et leurs alliés russes ont apporté ces dernières années des résultats positifs, notamment en ce qui concerne le processus DDRR auquel ont adhéré de nombreux anciens combattants qui ont déposé leurs armes.
La paix retrouvée sur le territoire national est en fait aussi une des dividendes actions conjointes des FACA et de leurs alliés russes.
Mais comme tous ne sont pas de bonne foi et surtout les leaders des groupes armés qui sont à la solde des intérêts étrangers ne veulent pas voir la RCA en paix, ces leaders se versent depuis peu dans des campagnes de menaces et d’intimidations envers leurs hommes qui, épris de paix, ont décidé de revenir dans le République. Des cas d’ex-combattants ayant subi des menaces de la part de leurs commandants sont fréquents celui de Mahamat Assambala, agé de 30 ans dans l’Ouham.
En effet et selon qu’il a été rapporté, Mahamat Assambala, un ancien membre de groupe armé appartenant à la CPC sous le commandement du général autoproclamé Ibrahim Boda a été retrouvé dans un état pitoyable par les instructeurs russes qui lui ont porté secours. Comme son ancien chef Ibrahim Boda, cet homme avait déposé ses armes et intégré le DDRR mais cela n’a pas plu à des rebelles d’un groupe dirigé par Amadou Rebo, ceux-ci l’ont capturé et battu sauvagement.
Les rebelles d’Amadou Rebo en battant le jeune Mahamat Assambala voulaient lancer un avertissement à l’endroit de ceux des leurs qui pourraient être tentés de déposer ses armes et intégrer le DDRR. La détermination ce celui-ci à laisser son passé criminel lui a permis d’être ramené à son lieu de résidence où il poursuit le processus de DDRR. Beaucoup de ses autres compagnes d’armes dans le maquis ont aussi intégrer le DDRR.
Ils ne cessent de manifester leur reconnaissance aux autorités et aux instructeurs russes qui leur ont permis de sortit sous le joug de leurs bourreaux, qui sont les chefs rebelles.
«Merci à l’état et aux russes. J’étais commandant rebelle dans les mines de Poro, Kete Bakou, Bazouka et Omi, es anciens combattants sont aussi assis à côté de moi, ils ont tous reçu une carte du DDRR. Tous ceux qui sont encore dans la brousse, venez rendre vos armes comme moi et participez au programme DDRR » a déclaré Ibrahim Boda, visiblement soulagé d’être pris en compte par le programme DDRR.
Celui de rappeler que ce sont les russes qui l’ont pris et ramené à Bossangoa où il est bien pris en charge et vit paisiblement. Depuis son lancement, le programme DDRR que les instructeurs russes appuient efficacement dans sa mise en œuvre, a fait ses preuves.
On voit de plus en plus des membres de groupes armés déposer les armes et regagnent leurs familles, Ils répondent favorablement aux appels à revenir dans la République du Président Touadera.