Par Marly Pala
Bangui 7 février 2025—(Ndjoni Sango) : Le 6 anniversaire de la signature de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPRR) a été commémoré le jeudi 6 février dans la salle de réunion de la Présidence à Bangui en présence du Chef de l’Etat, des partenaires techniques et financiers de la République centrafricaine et des garants et facilitateurs dudit accord. Laquelle commémoration, le Président de la République a dégagé l’importance de la paix en ces termes : « La paix n’a pas de prix, elle est transversale ».
La paix et la stabilité sont des facteurs indispensables pour le développement socioéconomique d’un pays. Car, elles permettent à ce que les investisseurs puissent s’intéresser au pays et favorisent la libre circulation des personnes et des biens. La République centrafricaine, après avoir connu plusieurs années de crises militaro-politiques, commence progressivement à retrouver le chemin de la paix.
Ceci, suite aux multiples processus de paix enclenchés par les autorités parmi lesquels, l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation, signé le 6 février 2019 entre le gouvernement et 14 groupes armés qui sévissaient en Centrafrique. Lequel accord, a totalisé 6 ans et que le Président de la République Faustin Archange Touadera rappelle l’importance de la paix et la stabilité lorsqu’elles sont instaurées dans un pays.
« Au moment où nous enregistrons régulièrement une forte mobilisation des dissidents des groupes armés restants et les individus qui adhèrent à la paix, en sollicitant les opérations de désarmement et démobilisation suite à mes multiples appels, les moyens risquent de faire défaut avec l’arrêt de certains financements. Il me paraît donc opportun et en ce lieu où l’accord a été signé le 6 février 2019, de solliciter de ces garants et facilitateurs, l’application croissante de l’article 25 dudit accord qui parle de la mobilisation de soutiens politiques, sécuritaires, financiers et techniques nécessaires pour appuyer les efforts du gouvernement afin de parachever ce processus en faveur d’une paix globale et définitive. La paix n’a pas de prix, elle est transversale et nous engage tous à accroître nos efforts pour progresser dans le processus d’épanouissement intégré de la République centrafricaine. Car la paix, la sécurité et le développement sont étroitement liés », a réitéré le Chef de l’Etat.
Cette affirmation intervient au moment où plusieurs mécanismes visant le retour de la paix et de la stabilité sont entrepris, mais le grand problème reste les moyens pour appuyer ces mécanismes afin que le pays puisse acheminer véritablement à la stabilité réelle.