
Par Naomie BENGUE
Bangui 7 février 2025 (Ndjoni Sango) : Depuis l’arrivée du président Faustin-Archange Touadera au pouvoir en 2016, la République Centrafricaine a connu des évolutions majeures, notamment en matière de gouvernance et de droits des femmes. À travers ses réformes politiques et sociales, le président TOUADERA a mis l’accent sur la réconciliation nationale et la reconstruction du pays après des années de conflits. Cependant, l’inclusion et l’émancipation des femmes centrafricaines restent au cœur des défis et des progrès de son mandat.
Les femmes centrafricaines, longtemps marginalisées dans les sphères politiques et économiques, occupent aujourd’hui une place de plus en plus visible dans le processus de paix et de développement.
Sous la gouvernance de Touadera, plusieurs initiatives ont été lancées pour renforcer leur rôle, qu’il s’agisse d’augmenter leur représentation au sein du gouvernement ou d’encourager leur participation dans les dialogues politiques nationaux.
Une avancée majeure a été la création de ministères spécifiques pour la promotion des droits des femmes et des enfants, ainsi que des projets visant à améliorer l’accès des femmes à l’éducation, à la santé et à l’emploi.
Malgré les défis d’un contexte politique instable, les femmes centrafricaines continuent de s’impliquer activement dans les secteurs de l’agriculture, de l’entrepreneuriat et des ONG locales, contribuant ainsi à la reconstruction du tissu social et économique du pays.
Le président centrafricain, bien qu’engagé à promouvoir l’inclusivité, reconnaît que de nombreux obstacles demeurent, notamment les violences basées sur le genre, et l’accès limité aux ressources pour les femmes rurales. Néanmoins, son mandat a permis de renforcer les mécanismes juridiques et institutionnels pour la protection des droits des femmes et de favoriser une plus grande représentation féminine dans les instances décisionnelles.
L’Assemblée nationale, par exemple, compte un nombre croissant de femmes députées, et plusieurs femmes ont été nommées à des postes de haute responsabilité au sein de l’administration. Ces progrès symboliques ouvrent la voie à une transformation progressive des mentalités et des structures politiques.
Pour beaucoup, l’élection du président Touadera a marqué le début d’une nouvelle ère pour les femmes en Centrafrique, où leurs voix commencent à être entendues plus fort que jamais. Cependant, tant que les femmes continueront de faire face à des défis comme la violence, le manque d’éducation et de soins, et la marginalisation politique, il sera crucial que le mandat actuel et les futurs gouvernements poursuivent leur engagement envers une véritable égalité de genre.
En somme, bien que des progrès notables aient été réalisés sous le mandat de Touadera, l’inclusion des femmes centrafricaines dans la société et la politique est un processus continu qui nécessite encore des efforts concertés pour garantir que les aspirations de ces femmes soient pleinement prises en compte dans la construction d’une République Centrafricaine plus stable et prospère.