Par Alfred RONYS YEMETCHIPA SAWOUYA
Bangui 7 février 2025 –(Ndjoni Sango) : Suite à la crise provoquée par la coalition Séléka le 5 décembre 2013 plongeant le pays dans des violations des droits humains sans précédent, caractérisée par des destructions, un accord de paix a été signé entre le gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés principaux. Cet accord dit de Khartoum a permis de rétablir progressivement l’autorité de l’Etat en République Centrafricaine.
En effet, le pays a connu un moment le plus sombre de son histoire avec des conflits armés, qui selon la lecture des choses, a impacté sur l’élan du développement. Il fallait négocier la paix en vue d’une solution idoine afin d’abroger les souffrances des Centrafricains par la signature d’un accord entre les autorités compétentes de Bangui et les groupes rebelles.
Depuis le parafe de cet accord, la République Centrafricaine se dirige progressivement vers la stabilité par la dissolution de certains groupes rebelles qui ont décidé de s’aligner du côté de la paix avec le gouvernement. Comme le souligne la sainte écriture dans l’Ecclésiaste 3 :3 « Un temps pour tuer, et un temps pour guérir, un temps pour abattre et, un temps pour bâtir ».
De l’avis d’un observateur politique, l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en RCA (APPR) a poussé certains rebelles à se reconvertir dans la vie civile.
« Les groupes armés ne subsistent plus. Pour la plupart des cas, beaucoup ont opté pour le désarmement volontaire pour faire la paix dans le but de participer au développement de leur pays. Grace l’Accord de Khartoum, la RCA a connu une progression sur le plan sécuritaire qui a conduit à la cohésion sociale et le vivre ensemble dans la capital Bangui, comme dans les villes intérieures du pays », a-t-il signifié.
II a par ailleurs, souligné que la signature de l’APPR-RCA a favorisé la restauration de l’autorité de l’Etat.