Par Mamadou NGAINAM
Bangui 12 février 2025—(Ndjoni Sango) : Tant de voix se font entendre du côté des plateformes de la société civile et l’ensemble des Centrafricains pour condamner l’attaque lâche des ennemis de la paix contre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), dans le village Bodjomo dans la Préfecture de l’Ouham. Cependant, l’on constate un silence absolu du côté des leaders d’opposition politique qui nourrissent l’envie de diriger aussi le pays, sans contribuer au processus de son rélevement.
On se rend compte du mutisme de certains hommes politiques de l’opposition réunis au sein du BRDC face aux attaques des bandits armés contre les forces légitimes à Markounda et à Kouki.
Ces violences armées qui ne sont pas seulement contre la population civile, mais également contre les positions des Forces de défense et de sécurité (FDS), suscitant ainsi la réaction de tout la société civile qui condamne ces actes de déstabilisation du pays.
Un membre de la société civile qui a exprimé une vive réaction, fustige le silence des hommes politiques de l’opposition face aux manœuvres de déstabilisation de la situation sécuritaire.
« Il ne suffit pas seulement d’être opposant pour critiquer ou s’opposer à ce qui est bien pour la nation. Ces hommes politiques sans repères ont toujours protesté voir même saper les efforts du gouvernement à travers leurs liens avec les groupes armés. Leur silence face aux crimes odieux commis contre la population civile, témoigne à suffisance qu’ils sont de connivence avec ces groupes rebelles et c’est ce que nous dénonçons », a dénoncé Landry Bondo un membre de la société civile.
Un Centrafricain lambda affirme que le mutisme des opposants est une habitude qui traduit leur politique de complicité.
« Ce n’est pas la première fois qu’ils font silence aux nombreux malheurs qui arrivent à ce pays. La preuve ils ont failli boycotter la volonté manifeste du peuple souverain l’an dernier à travers le projet de la réforme constitutionnelle. Avec une telle pensée, pensent-ils qu’on va les élire pour diriger ce pays, du moment où ils font sourde d’oreilles à nos cris d’alarme ? », a ajouté un habitant du 2ème arrondissement de Bangui, préférant garder l’anonymat.
Ailleurs, à l’exemple du Sénégal, le Mali, le Burkina-Faso, la classe politique de l’opposition se montre constructive du fait de sa participation à tous les processus de paix et du développement pour le bonheur de la population. Mais, ce n’est pas le cas pour les hommes politiques de l’opposition centrafricaine, qui pour être soulagé de leurs échecs aux élections présidentielles, souhaitent le malheur contre leur propre pays.
L’on se souvient toujours de nombreuses déclarations faites par certains leaders politiques de l’opposition qui demandent aux partenaires de ne plus financer de projets de développement en Centrafrique, de s’aligner derrière la vision Machiavélique de certaines puissances pour prolonger les sanctions contre leur propre pays, mais également de le replonger dans une autre crise militaro-politique.