Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 14 février 2025—(Ndjoni Sango): Il y’a de cela 4 mois que le ministère de l’éducation nationale a lancé la reprise des activités scolaires dans les différents établissements publics et privés. Cependant, quel est l’état d’avancement des programmes des cours pour les candidats aux différents examens et concours ?
Il suffit juste de faire un tour dans certaines écoles pour rendre compte de l’évolution des programmes de cours dans ces centres d’apprentissage. Le Lycée de Fatima situé dans le 2ème arrondissement est l’un des établissements publics où les programmes de cours ont connu un léger retard à cause du nombre d’heures accordés à ces enseignants dans les établissements publics et privés.
Une élève en classe d’examen du Brevet de Collège (BC), témoigne l’état d’évolution des cours dans son établissement. «Nous avançons bien dans les programmes des cours sauf qu’il y’a certains professeurs qui ne viennent pas régulièrement à cause des empêchements. Mais ils arrivent quand même à nous faire des séances de rattrapage le samedi dans les après-midi pour combler le vide. Hors mis ces séances, il y a également des cours de travaux dirigés organisés par nos professeurs qu’on paye 100f par séance en Mathématiques, sciences Physique, dissertation. Ces cours de soutien nous permettent de corriger les sujets similaires aux examens», a fait savoir Abigaël une élève de 3ème 1 au Lycée de Fatima.
Selon un surveillant de l’école contacté, ces candidats aux examens ne doivent pas seulement se limiter aux Travaux dirigés. «Les élèves en classe d’examens de Brevet de Collège (BC) et ceux du Baccalauréat sont près pour le grand jour. Il y’aura les examens blancs qui vont nous permettre de juger leur niveau d’assimilation des cours afin de combler les manquements. A mon avis, ils sont dans le temps avec les préparatifs de leurs examens. Mais cela ne les empêche pas de faire également leurs propres recherches pour se perfectionner », a-t-il témoigné.
Les établissements publics et privés de la capitale sont toujours en avance dans leurs programmes contrairement à ceux qui sont dans les provinces où il a une sérieuse difficulté des enseignants qualifiés. Que peut faire le ministère en charge de l’éducation nationale pour pallier à cette situation ?
