L’engagement constant du Maroc pour une action africaine commune pour des causes nobles et des intérêts vitaux des peuples africains

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Les chefs d'Etats et gouvernements de l'Union africaine

Par Erick NGABA

Bangui 19 février 2025—(Ndjoni Sango): De surcroît le renouvèlement du leadership de la Commission de l’Union africaine, plusieurs questions relatives à la paix et la sécurité, l’intégration continentale, la sécurité sanitaire et les changements climatiques ont été au centre du Sommet de l’Union africaine (UA) tenu la semaine dernière à Addis-Abeba. Au grand dam des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc, la question du Sahara marocain était absente de l’ordre du jour de cette échéance.  

En effetl’Union africaine revient sur sa posture qui consiste à concentrer ses efforts sur le traitement des questions urgentes et prioritaires pour l’Afrique. A travers cette posture, l’organisation panafricaine veut rompre par ailleurs avec son instrumentalisation en tant que plateforme dédiée au service d’agendas restreints et des calculs politiques malsains.

La contribution du Maroc à forte valeur ajoutée

Comme dans les années précédentes, la participation du Maroc aux travaux de cette session de la Conférence, a démontréune solide contribution à forte valeur ajoutée durant les réunions et évènements de haut niveau sur plusieurs thématiques.

Ainsi, le Maroc a marqué sa contribution à la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA au niveau des Chefs d’État et de gouvernement sur la situation au Soudan et la crise à l’Est de la République Démocratique du Congo, lors de laquelle le CPS a validé à l’unanimité la proposition marocaine d’observer une trêve humanitaire au Soudan, durant le mois sacré du Ramadan, afin de permettre l’accès à l’aide humanitaire et ce, sans restriction, ni discrimination.

Ensuite, le Maroc a pris part à la réunion de haut niveau sur le financement de la santé, lors de laquelle le Royaume a annoncé une contribution solide dans l’objectif de renforcela sécurité sanitaire sur le continent africain.

Le retour du Maroc dans sa famille institutionnelle africaine huit ans après

 Les huit années du Maroc, bien qu’une courte durée dans la vie des institutions multilatérales, sont suffisantes pour qu’il puisse se réaffirmer comme un acteur clé au sein de l’institution panafricaine, grâce à une vision royale éclairée et proactive. Ses actions et initiatives jouissent de l’adhésion collective et sa crédibilité lui a valu la confiance des forces vives de l’Union à différents égards.

C’est pourquoi, en 2018l’Union africaine a désigné le Roi Mohammed VI en tant que Leader sur la question de la Migration. Par la même occasion, la ville de Rabat a été choisie pour abriter l’observatoire africain pour les migrations.

En plus, les initiatives royales relatives aux questions du climat, lancées en 2016 lors du Sommet Africain pour l’Action, constituent toujours une « success story » et un référentiel clair pour les pays africains dans le cadre de leur quête collective visant à construire un modèle africain de résilience climatique.

Par ailleurs, le Maroc est élu par les pays africains comme membre du Conseil de Paix et de Sécurité au titre de deux mandats, 2018-2020 et 2022-2025. Cela a permis au Maroc d’assurer la présidence de cet organe important à trois reprises et de lancer des initiatives innovantes et concrètes qui s’inspirent de la vision royale afin de servir les intérêts vitaux du citoyen africain en termes de paix, de sécurité et de développement.

A cet effet, la Déclaration de Tanger assortie de la Conférence de Tanger sur la promotion de la Paix, la Sécurité et le Développement, a été validée à l’unanimité par la Conférence de l’UA. Cela a constitué un moment charnière sur le chemin de la redynamisation de l’approche nexus paix-sécurité-développement comme réponse globale, intégrée et pertinente face aux défis de la paix et de la sécurité sur le continent.

C’est une initiative qui a fédéré les efforts de toutes les parties prenantes, notamment les États membres, les organes et les institutions financières, les communautés économiques régionales, les agences onusiennes et les organisations de la société civile.

Fidèle à son engagement pour les causes nobles, le Maroc a initié un programme de formation spécialisée pour les observateurs électoraux de l’Union Africaine, dans l’objectif de promouvoir le processus démocratique sur le continent africain.

Aussi, le Royaume a assuré la présence de profils hautement qualifiés au niveau des différentes structures de la Commission de l’Union africaine, tel que le poste de Directeur Général de la CUA, constituant une position managériale clé au sein de cet organe.

Sur d’autre plan, le Maroc a accédé à la présidence et à la vice-présidence d’organes importants au sein de l’Union. A cet effet, il a assuré la Présidence, au niveau ministériel, du Comité Technique Spécialisé sur les questions économiques, et la Vice-Présidence du CTS sur la fonction publique, les collectivités territoriales, le développement urbain et la décentralisation. Aussi, le Maroc a assuré la présidence du sous-comité sur les questions économiques et la Vice-Présidence du sous-comité concernant les questions environnementales.

L’ancrage historique du Maroc dans l’édifice institutionnel africain

Fort de son ancrage historique dans l’édifice institutionnel africain, et de son engagement constant au service des causes nobles du continent africain, le Royaume du Maroc demeure déterminé à poursuivre résolument et avec détermination sa contribution à forte valeur ajoutée à l’action africaine commune dans le cadre du processus intergouvernemental, à relever les défis auxquels est confrontée l’organisation panafricaine, en termes de renforcement de la bonne gouvernance administrative et financière, et à contrecarrer toutes les tentatives visant à freiner l’élan de réforme au sein de l’Union Africaine.

Le moins que l’on puisse dire, les efforts du Maroc au sein de l’institution visent principalement à concrétiser la vision royaleconsistant à placer les causes nobles de l’Afrique et les intérêts vitaux du citoyen africain en matière de paix, de sécurité et du développementun centre de l’agenda panafricain et de donner le leadership au continent africain pour qu’il puisse porter haut la voix de l’Afrique à l’échelle internationale.