Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 19 février 2025—(Ndjoni Sango) : Il suffit juste qu’un groupe de personnes se réunisse dans un endroit quelconque pour créer une association dite société civile ? Cependant, combien de ces entités de la société civile centrafricaine dispose d’agrément et de statut juridique auprès des autorités compétentes pour exercer ces activités ?
La République centrafricaine connait depuis un moment la montée en puissances des associations encore appelées sociétés civiles. Des points de presse avec les professionnels des médias pour débattre des actualités de l’heure, des manifestations de soutien au régime et contre l’opposition pour dénoncer certaines manœuvres subversives qui portent atteinte contre la souveraineté de l’Etat, sont quelques activités menées par ces entités.
Les questions qui méritent d’être posées sont celles de savoir, combien de ces entités sont enregistrées auprès du ministère de l’administration et celui du plan et de l’économie ?
Combien de ces organisations font leur bilan, ou ne serait est ce que le rapport trimestriel des actions menées en faveur du peuple souverain ? Combien de ces plateformes disposent d’un siège provisoire co
Selon les constats faits, bon nombre de ces entités existent juste sur le terrain mais ne sont aucunement identifiées dans les registres des autorités de tutelle. Il suffit juste que les dirigeants de ces entités trouvent un petit financement pour sauter sur des occasions, dans l’optique de faire la visibilité de leur plateforme auprès du grand public. Mais il n’y a jamais eu de retour après ces sorties médiatiques.
D’autres vont même changer d’appellation et de cigle à chaque fois que l’occasion se présente. Face à cette situation d’irrégularité, les ministères de l’administration du territoire, du plan et de la coopération internationale, sont appelés à veiller à ce que ces entités fantômes soient enregistrées et que des rapports périodiques soient fournis pour qu’on sache qui fait quoi et pourquoi. Cela permettrait à ce que ces associations puissent disposer d’agrément et de statut juridique.