Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 1er mars 2025—(Ndjoni Sango) : La salle d’amphithéâtre Alphonse Blagué a servi de cadre entre le président du Mouvement Panafricain pour une Afrique Libre (MPAL), Socrate Gutenberg Taramboye et les étudiants de l’université de Bangui. L’ingérence étrangères dans les affaires propres à la RCA, le rôle des ONG occidentales dans les activités destructives sur le territoire national, ont été au menu de ce débat.
Plus d’une cinquantaine d’étudiants issus de différentes facultés de l’université de Bangui, ont pris part à une conférence débat axée sur la lutte pour une Afrique libre et prospère à travers la dénonciation des actions malveillantes de certaines ONG contre la souveraineté de la 7ème république.
L’occasion a permis à l’animateur de cette rencontre, Socrate Gutenberg Taramboye, président dudit mouvement, d’énumérer à travers des exemples concrets, qui selon lui sont quelques actions néfastes posées par certains partenaires humanitaires à la solde de l’occident et des américains, pour déstabiliser la RCA et la traîner dans une autre crise militaro-politique qui ne dit pas son nom.
Le responsable de cette organisation profite de l’occasion pour sensibiliser la jeunesse estudiantine sur le bienfondé de ce mouvement.
« Les étudiants est une catégorie de la jeunesse qui peut voir et agir d’une manière éclairée. Et donc après nos multiples descentes dans les arrondissements auprès de la population, nous avions décidé d’échanger avec ces étudiants pour leur parler du Mouvement Panafricain pour une Afrique Libre (MPAL), le pourquoi, de la création de cette plateforme, ces missions principales et ces perspectives d’avenir en faveur du peuple souverain », a fait savoir Socrate Gutenberg Taramboye, président du Mouvement Panafricain pour une Afrique Libre (MPAL).
Il a par la suite décrit les divers points débattus au cours de cette rencontre et appelle les étudiants à s’adhérer à cette idéologie pour la souveraineté de l’Afrique et de la RCA en particulier.
« Nous avions eu un échange fructueux avec les différentes thématiques débattues entre-autres : La lutte contre le néocolonialisme, l’ingérence étrangère dans les affaires internes de la Centrafrique, la tentative d’utilisation de Larochelle avocat à la CPI pour traduire le président Touadera devant cette juridiction, le cas de l’espion européen et américain Martin Joseph Figueira, employé de l’ONG FHI 360, arrêté en mai dernier à Zemio pour tentative de déstabilisation et incitation à la haine. A la sortie de cette rencontre, il y a eu un discours panafricaniste et une multitude d’étudiants qui se sont engagés à s’adhérer dans ce mouvement pour un combat patriotique pour une Centrafrique libre et prospère », a-t-il exclamé.
Une participante félicite ce mouvement et promet d’être un agent de relais pour sa communauté.
« Je tiens d’abord à louer cette initiative qui nous a éclairé à développer l’esprit patriotique de voir les choses d’une autre manière et à prendre de bonne décision aussi lorsqu’on parle du néocolonialisme. Aujourd’hui, on peut déjà se défendre face à certaines choses à l’exemple de certaines ONG qui profitent de leur casquette d’humanitaire de commettre certains actes nuisibles à la société. Je vais également sensibiliser certains proches à moi sur l’importance de ce débat panafricain », a fait savoir Gracia Julie Guèrèkotto, étudiante en année de Licence en anthropologie à l’Université de Bangui.
Cette rencontre a but d’étayer la lanterne de ces étudiants qu’il existe déjà un site web (africalibre.org), où cette population estudiantine peut s’inscrire non seulement pour rejoindre la plateforme, mais également de dénoncer les cas énumérés précédemment.