Par Jolidon Josiana TCHECKOE
Bangui 10 mars 2025— (Ndjoni Sango) : L’Action des Universitaires pour les Droits de l’Homme a organisé un atelier de formation sur les violences sexuelles basées sur le genre (VBG), les droits des femmes et filles. L’atelier a eu lieu du 4 au 7 mars dernier au Centre International d’Ethique et de Leadership (CIDEL) à l’Université de Bangui.
C’est dans le cadre du projet « Gbou koko » mis en œuvre par l’Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie (IFJD), que l’Action Universitaires pour les droits de l’homme (AUDH) a été sélectionné comme partenaire de mise en œuvre du projet portant sur violence sexuelles et basées sur le genre (VSBG).
En effet, les activités réalisées par l’AUDH permettent de constater que 70% des cas de violations des droits de l’Homme documentés par l’AUDH en milieu universitaires et en milieu communautaire portent sur les violences sexuelles et basées sur le genre comme, harcèlement moral et sexuel, violences conjugales, maltraitance des veuves etc…
Cependant, 20% de violations impliquent les forces de l’ordre et 10% engagent la responsabilité des autorités publiques et des employeurs du secteur privé.
C’est ainsi que ce projet vise à assurer la formation des défenseurs des droits de l’Homme sur les violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG). Il s’agit concrètement de renforcer la capacité des personnes ayant le statut des défenseurs des droits de l’homme afin de leur permettre de bien faire le travail sur la prévention, la protection et l’assistance des survivants victimes des violences sexuelles et basées sur le genre.
« En effet, nos attentes sont que les défenseurs des droits de l’homme soient bien équipés et outillés sur la connaissance des violences sexuelles et basées sur le genre, des droits des femmes et des techniques d’approche sur leur engagement auprès des victimes/ survivants. Qu’une réelle amélioration soient perçue dans le travail des défenseurs des droits de l’homme auprès des victimes/survivants » a expliqué le Président de l’Action des Universitaires pour les Droits de l’Homme (AUDH), montre les résultats attendus, Axel Batoka Zoumbalet.
Ayant pris part à session de formation, Nelly Toba-Siamade qui est membre de AUDH a exrpimé sa satisfaction.
« Je suis vraiment satisfaite pat rapport à cette formation j’ai beaucoup appris durant cet atelier de formation concernant ce qu’on appelle les violences sexuelles et basées sur le genre, et je me considère comme un défenseur de droit de l’homme malgré je ne la suis pas » a-t-elle fait savoir.
Il est donc important de rappeler qu’à la fin de cet atelier de formation chaque participant qui avait suivi sans interruption toutes les thématiques durant les quatre jours avait eu un certificat de participation.