Par Alfred RONYS YEMETCHIPA SAWOUYA
Bangui 18 mars 2025 –(Ndjoni Sango ) : Conformément à la vision du chef de l’Etat et les objectifs fixés, le désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR) des bandits armés est l’unique option pour les groupes armés en République centrafricaine de revenir dans la République. Avec la mise en place d’un mécanisme par les autorités de la 7e République, force est de constater que la restauration de l’autorité de l’Etat est quasi-totale sur l’ensemble du territoire national.
La paix est une perle vachement précieuse recherchée par tous les Centrafricains. Dans ce même état de conscience que le gouvernement accorde une attention particulière depuis ces dernières années au DDRR dans un élan de processus de consolidation de la paix en République Centrafricaine.
Initialement, le programme de DDRR vise à mettre un terme à l’existence des groupes armés dans le pays en vue de faciliter la réconciliation entre les Centrafricains et cohésion sociale, permettant de mettre ceux-ci en contribution dans le mécanisme d’un développement durable.
Certes, le DDRR continue de faire ses preuves sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans les régions de Nord-Ouest et du Nord-est plus précisément dans la Nana Membéré, Ouham, Ouham Pendé, Ouham Fafa, Haut Mbomou et Mbomou, où le nombre des désarmés volontaires se chiffre aujourd’hui à des milliers. Cela justifie à suffisance la volonté manifeste et la détermination des bandits armés à faire la paix.
Tout-porte-à croire que le président Faustin Archange Touadera, soucieux de paix, s’inscrit dans la dynamique de dialogue pour emmener les démobilisés d’une manière ou d’une autre à abandonner la mauvaise voie pour accompagner la politique du gouvernement de la 7e République pour un développement durable après les multiples crises militaro-politiques qui ont secoué le pays.