Par Marly Pala
Bangui 18 mars 2025—(Ndjoni Sango) : Afin d’exécuter en bon escient, toutes les phases des différentes composantes de ses activités, le projet capital humain et autonomisation des femmes et filles Maïngo entend faire une mise en échelle pour pouvoir rattraper le temps passé.
L’annonce est faite le lundi 17 mars lors d’une rencontre entre les membres de l’unité de gestion dudit projet et les professionnels des médias, qui a eu lieu dans la salle de conférence Justine Kazangba du ministère de l’économie, du plan et de la coopération à Bangui.
Le projet capital humain et autonomisation des femmes et filles Maïngo est initié par le gouvernement centrafricain et financé par la Banque mondiale. Sa mise en œuvre devient effective en février 2022 et ce jusqu’au 31 décembre 2026 après la signature de l’accord en septembre 2021. Et après trois années d’exécution, l’unité de gestion dudit projet évalue les activités et projette les actions à mener pour la suite.
Selon Calixte Paulin Ngatoua, responsable suivi-évaluation du projet Maïngo, plusieurs cibles bénéficiaires ont été touchées et l’unité fera une mise en échelle pour rattraper les phases à couvrir.
Ces réalisations sont entre autres, le programme « rendre les écoles accessibles aux filles pour réduire les barrières financières avec pour mission, les subventions des établissements, l’octroi des bourses d’études visant à toucher pour les subventions en fondamental 1, 375 écoles pour 89330 filles et 13400 garçons à la fin du projet.
Rendre les écoles amies des filles pour rendre l’environnement scolaire mieux adapté aux besoins spécifiques des adolescentes avec pour activités, espaces sûrs en milieu scolaire favorisant les sessions de discussions, pour le fondamental 2 touchant 54 établissements secondaires avec des cibles de 60.290 filles et 4700 garçons à la fin du projet, ajoutant à ses chiffres, plusieurs autres activités des différentes composantes.
Pour Yvon Iyo, assistant technique du projet Maïngo, cette précision sur les activités du projet relève de la transparence et d’un retour envers les populations.
« Nous avons des cibles et des zones où nous menons des activités afin de pouvoir permettre l’autonomisation des femmes et filles. Nous avons grand Bangui, Kémo, Ouaka et Nana-Gribizi où nous avons fini la première phase du projet ; la deuxième phase c’est l’Ouham, Mambéré-Kadeï et Ouham-Péndé et la troisième phase c’est Vakaga et Bamingui-Bangoran. Pour cela, nous avons les nombres d’établissements qui sont pris en compte et le nombre des bénéficiaires dépend des filles et garçons inscrits dans ces établissements puisque nous prenons 15 pour cent des filles. Nous travaillons avec le ministère de l’éducation sur les statistiques pour avoir le nombre effectif des enfants qui sont en classe, c’est comme ça que nous quantifions le nombre de nos bénéficiaires. Nous avons 3 composantes essentielles que nous menons des activités auprès des populations bénéficiaires, particulièrement les zones les plus vulnérables et affectées par rapport aux autres pour permettre de les mettre au même niveau que les autres zones, voilà l’objectif du projet », a-t-il rappelé.
Il faut rappeler que le projet Maïngo arrivera à terme fin décembre 2026 et n’a pas encore touché la moitié de ses cibles bénéficiaires en termes de pourcentage.
C’est pour cette raison que l’unité de gestion dudit projet a affirmé pour les perspectives, faire une mise en échelle afin de pouvoir rattraper et couvrir toutes les zones dont il intervient afin d’atteindre les objectifs fixés.