Par Mamadou NGAINAM
Bangui 24 mars 2025—(Ndjoni Sango) : Il y a de cela 12 ans aujourd’hui, que la rébellion dite Séléka dirigée par le chef de file Michel Djotodja a fait recours aux armes pour renverser le régime de l’ancien président du parti politique Kwa na kwa, François Bozizé. Cette journée, plus d’un millier des Centrafricains innocents ont non seulement perdu la vie mais également des biens, pillés par cette milice sans scrupule qui tuait sans pitié.
La République centrafricaine a connu des moments tristes de son histoire marqués par des rebellions à répétitions, des mutineries et des coups d’Etat qui ne dit pas son nom.
Un dimanche 24 mars 2013, une rébellion montée en toute pièce par les puissances occidentales a fait couler le sang des citoyens Centrafricains qui jusqu’à lors, ont laissé des femmes veuves, des orphelins, des femmes et filles violées, et la faillite pour ceux qui exerçaient des activités génératrices de revenue.
Cette option de violence, faisant recours aux armes, a été à l’origine de nombreux dégâts d’ordres matériels qu’humanitaire à cause de la soif de pouvoir nourrie par des leaders politiques.
Cette situation chaotique a provoqué la division entre les deux communautés, musulmanes et chrétiennes, des tueries partout, des règlements de compte et des barbaries de tout genre ont été une période de cauchemar des filles et fils du président fondateur Barthelemy Boganda.
Ce long moment de terreur a poussé les Centrafricains à la révolte, et à un soulèvement ayant conduit au déploiement urgent des forces internationales qui n’ont pas pu arrêter l’hémorragie dans le pays.
Le pays a commencé à retenir son souffle à l’issue des élections ayant conduit à l’arrivée au pouvoir du président Faustin Archange Touadera qui continue de multiplier les efforts pour relever le pays. Une raison de plus pour que les Centrafricains soient unanime pour protéger leur pays face aux forces du mal.
