Par Erick NGABA
Bangui 7 avril 2025—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine se trouve, en effet, dans une période politiquement tendue, à mesure que les élections locales et présidentielles approchent à grand pas.
Les déclarations des acteurs politiques, tant du côté du gouvernement que de l’opposition, alimentent les tensions faisant ainsi détériorer le climat politique stable depuis un bon moment.
Pendant ce temps, le gouvernement met en avant ses efforts pour maintenir la stabilité dans le pays et organiser des élections libres et transparentes, malgré les défis financiers, sécuritaires et logistiques.
Dans ses déclarations, le gouvernement n’arrête pas de pointer du doigt accusateur les leaders d’opposition d’intelligence avec les manœuvres déstabilisatrices à répétition, notamment les attaques des groupes armés visant à rendre le pays ingouvernable.
De son côté, l’opposition critique fréquemment le manque de préparation, la persistance des violences dans certaines régions, les manquements dans le processus électoral,
Cette situation crée un climat d’incertitude et de méfiance, avec des accusations mutuelles et des appels à la mobilisation populaire, contribuant ainsi la consolidation de la démocratie.
Les observateurs internationaux surveillent de près le processus en cours de ces élections qui auront des implications importantes pour l’avenir du pays, en particulier pour la consolidation de la paix après des années de conflits internes. Car, ces élections représentent énormément pour la communauté internationale qui apporte d’importants appuis à leur organisation.
Nul n’est point besoin de rappeler que par le passé, le pays a traversé de moments douloureux de son histoire marquée par des coups de force et de rébellion à répétions.
30 ans après la dernière organisation, les élections locales prévues en juillet prochain, seront bénéfiques pour la République centrafricaine qui est confrontée à la décentralisation des localités.
Par ailleurs, la présidentielle prévue quant à elle en décembre de l’année en cours, ouvre la voie au débat politique sur la représentation du président Faustin Archange Touadera, dont la population ne cesse de réclamer la candidature.