Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 9 avril 2025—(Ndjoni Sango) : La journée mondiale de la santé célébrée, lundi 7 avril 2025, sous le thème « Aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie. Les décès maternels sont inévitables », a été une nouvelle occasion pour le président Faustin Archange Touadera de réitérer son engagement sans faille en faveur de la santé publique. A cet effet, un bilan positif dans le domaine sanitaire a été présenté à cette occasion.
Contrairement à ce qui se raconte, le secteur sanitaire connaît depuis un certain temps des avancées remarquables sous l’ère Touadera durant ces 9 années à la tête de la magistrature suprême.
Il suffit juste de faire une rétrospective des actions concrètes avec les autres dirigeants pour se rendre compte à quel point les réformes sanitaires issus des investissements consentis ont produit des résultats tangibles et apprécié par la population centrafricaine en générale.
En ce qui concerne les infrastructures et les équipements, le président Touadera a construit plus de 365 centres sanitaires sont construits et réhabilités pour répondre aux besoins de l’heure concernant la santé des Centrafricains.
Il y a entre-autres : Un nouveau bâtiment central du ministère de la santé, un hôpital de prise en charge des patients souffrant des maladies endémo épidémies doté d’une capacité de 350 lits situé à PK22 route de Damara.
Le centre national hospitalier et universitaire de Bangui ; le Centre National d’Imagerie Médicale de Bangui ; le Centre National d’Hémodialyse pour des patients souffrants des insuffisances rénales ; les pavillons et les deux blocs opératoires de la gynécologie-obstétricale et de médecine de l’hôpital communautaire ; la clinique communautaire Faustin Archange Touadera au camp Kassaï à Bangui et plus de 85 ambulances médicales reparties entre ces structures sanitaires.
En ce qui concerne les ressources humaines, la République centrafricaine est passée de 1814 professionnels soignants en 2016 à plus de 3189 en 2024. Soit une augmentation en capital humain de 76%.
On assiste également à une hausse des médecins qui sont affectés en provinces et dans les zones reculées de 204 à 419. Grâce à cette initiative, chaque sous-préfecture est dotée d’au moins d’un médecin avec 3946 agents de santé communautaire incluant les matrones et aides accoucheuses qui sont formés et repartis sur l’ensemble du territoire national.
Aujourd’hui, le taux de mortalité infantile qui était 138 décès pour 1000 naissances en 2016 est passé à 99 décès en 2024. La mortalité spécifique liée à la maladie de malaria chez les enfants de moins de 5 ans, est passée de 48,7 à 45,3%.
En ce qui concerne la mortalité maternelle, la République centrafricaine est passée de 882 décès pour 100.000 naissances à 829 décès en 2021. Sachant que la mortalité maternelle reste encore une urgence indispensable des autorités compétentes en 2025.
