Par Marly Pala
Bangui 14 avril 2025—(Ndjoni Sango). Dans l’objectif de favoriser les meilleures conditions d’études des filles comme inscrit dans sa composante 2.3, le projet capital humain et autonomisation des femmes et des filles Maïngo, procède au paiement des bourses scolaires pour l’année scolaire 2024-2025 aux élèves du premier cycle de fondamental des zones ciblées par ledit projet. Le lancement officiel du paiement a eu lieu le mercredi 9 avril au lycée de Gbaloko situé sur la route de Boali en présence du ministre d’Etat à l’éducation, des ministres de l’économie, du plan et de la coopération internationale et celle du genre et de la protection de la famille et plusieurs autres personnalités et partenaires venus pour la circonstance.
Comme prévu dans l’une des composantes du projet Maïngo, notamment la sous-composante 2.3 un accent est particulier est mis sur l’accès et le maintien des élèves filles et garçons à l’école et également donner l’accès à la formation professionnelle et l’alphabétisation.
C’est dans ce sens que des élèves issus 54 établissements scolaires du fondamental 2 notamment ceux du premier cycle, ciblés par ledit projet, bénéficient des bourses scolaires à hauteur de 50.000 F CFA par élève.
Pour cette année scolaire 2024-2025, le lancement officiel du paiement a démarré au lycée de Gbaloko. Une occasion pour Aurélien Simplice Zingas, ministre d’Etat à l’éducation nationale de demander aux bénéficiaires d’en faire bon usage : « Poursuivant ces mêmes objectifs, le projet le versement des bourses aux élèves des établissements concernés au titre de l’année 2024-2025 pour un montant de 1.192.000.555.000 FCFA à raison de 50.000 FCFA chacun. Au total, 54 établissements de F2 seront concernés par cette opération dont 21 dans la phase, 23 dans la phase deux et 10 dans la phase trois du projet. C’est pour moi l’occasion ici d’exhorter les élèves bénéficiaires à une utilisation plus objective de ces ressources. Je demande aussi aux chefs d’établissements concernés ainsi qu’aux parents de ces élèves y compris les COGEDES et les AME à un meilleur encadrement afin d’éviter tout détournement objectif », a-t-il exhorté.
Pour Richard Filakota, ministre de l’économie, du plan et de la coopération internationale, cette initiative du gouvernement avec l’appui financier de la Banque mondiale vise à améliorer et à promouvoir l’autonomisation des bénéficiaires.
Les objectifs de ce projet notamment l’amélioration de l’accès à l’éducation, à la santé ainsi que les opportunités d’emploi pour les jeunes filles, garçons et les femmes, cadrent bien avec l’actuel Plan National de Développement 2024-2028. C’est pourquoi dans la politique sectorielle de l’éducation couvrant la période 2019 à 2025 un accent particulier est mis sur la nécessité d’accès à l’éducation pour tous les enfants au niveau central et dans les provinces du pays », a-t-il rappelé.
Il faut rappeler que le projet Maïngo est initié par le gouvernement centrafricain et soutenu par la Banque mondiale et a pour objectif d’améliorer l’accès aux services de santé, à l’éducation et aux opportunités d’emploi pour favoriser l’autonomisation des femmes et des adolescentes dans les zones ciblées de la République centrafricaine.