Par Prince BOUANGA
Bangui 16 avril 2025-(Ndjoni Sango) : dans une interview exclusive accordée à nos confrères de la radio Lengo Songo, le ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion du secteur privé a affirmé que les réformes qu’il a apportées au sein de son département conformément à sa lettre de mission reçue du 1er ministre sous l’autorité du Chef de l’Etat, contribuent au bon fonctionnement du dit ministère.
S’il y’a bien un aspect qui permet au bon fonctionnement du ministère des petites et moyennes entreprises aujourd’hui, ce sont les réformes que son chef, Hyppolite Robard Ngaté a apportées en son sein qui permettent à ce département d’une importance capitale pour l’économie nationale de fonctionner à merveille. Il exécute assidûment sa responsabilité selon la vision politique du Chef de l’Etat.
En effet, depuis qu’il a été nommé à la tête de ce département set selon sa lettre de mission, le ministre Ngaté s’emploie par des actes concrètes à donner un nouvel élan au secteur des petites et moyenne entreprise et à la promotion du secteur privé. Il a redynamisé l’entreprenariat féminin sur le plan national avec pour conséquence une visibilité accrue sur les actions des femmes centrafricaines au développement de leur pays.
Le secteur artisanal ainsi que les petites et les moyennes entreprises se portent à merveille sous son leadership. Pour preuve, on note une nette augmentation de 30pour cent de déclaration des femmes entrepreneures au guichet unique par exemple.
« Les réformes sont axées beaucoup plus sur l’autonomisation des femmes. Vous savez, l’essentiel de nos acteurs privés, c’est-à-dire ceux qui créent des unités économiques, il y’a les femmes dans les plus petites filières. C’est-à-dire quand vous descendez dans les marchés sur toute l’étendue du territoire national, vous vous rendez compte que ceux qui sont opérationnels dans le secteur du commerce, ceux qui font l’opération de vente et d’achat pour la plupart des cas, ce sont des femmes » a expliqué le ministre Hyppolite Robard Ngaté.
Il rappelle par ailleurs que même s’il a engagé des réformes qui marchent bien pour son département, il continue de faire face à des défis auxquels il reste engagé à relever comme la question des formalités d’inscription au guichet unique que ne veulent pas certaines entreprises.
« Certains ignoraient totalement qu’en se formalisant, ils doivent avoir des bénéfices qui doivent capter. Quand j’ai pris service, j’ai compris tout de suite. D’après les besoins et les soucis exprimés par les acteurs des petites et moyennes entreprises, étaient mal accompagnées, pas très bien soutenues par le gouvernement. Nous en avons donc fait notre cheval de bataille. Le fait de vouloir trainer les gens vers la formalisation, de partager dans un travail pédagogique. Beaucoup d’initiatives avec les femmes entrepreneures du secteur privé pour leur dire que leur problème se trouve dans le fait qu’elles ne se formalisent pas. Comme l’Etat manque de visibilité sur vos opérations commerciales, l’Etat manque aussi des moyens pour faire les plaidoyers auprès des partenaires pour vous appuyer financièrement. Vous savez, avec le contexte actuel, nous n’avons pas assez de moyens pour soutenir par des subventions des acteurs-là » a-t-il ajouté.
Toujours selon le Numéro Un des petites et moyennes entreprises, les artisans centrafricains qui œuvrent dans le domaine de la tannerie, de la fabrication des matériels physiques pour la cuisine et autres ont amélioré leur cadre de production grâce aux réformes qu’il a initiées sous la vision éclairée du Président Touadera dans la 7e République résolument en marche vers son développement.
