Par Marly Pala
Bangui 20 avril 2025—(Ndjoni Sango). Dans l’objectif de pousser les joueuses de basketball à améliorer leur niveau d’expression, la commission féminine de basketball dirigée par Achta Kamine initie la lecture des bouquins après les rencontres. La remise des livres aux joueuses a eu lieu le vendredi 18 avril au palais des sports à Bangui.
Le basketball est une discipline sportive qui se pratique avec l’intelligence. D’où l’importance d’encourager les pratiquants de cette disciplines sportives à se donner en même temps au basketball et aux études. Pour cela, la présidente de la commission féminine a initié la lecture des livres après les matchs en distribuant des brochures à ces dernières.
Selon Achta Kamine, cette initiative vise à distraire de manière positive, les jeunes filles qui font le basketball : « Nous avons constaté que la plupart de nos jeunes joueuses se lancent dans causeries stériles à travers les SMS lorsqu’elles finissent de jouer. Ce qui a eu de l’impact négatif sur le bon nombre d’entre elles. Et certaines finissent par abandonner le basketball à cause de la grossesse. C’est pourquoi nous avons initié la lecture après chaque rencontre afin de pousser ces dernières à avoir des idées positives. Nous allons avec le temps pousser y compris les garçons à s’intéresser à cela pour changer le visage de notre basketball », a-t-elle signifié.
Pour Maïmouna Sissoko, l’une des joueuses, c’est une idée qui va occuper les filles pour leur détourner du mauvais chemin : « Je suis contente de cette initiative qui est une première pour moi depuis que je joue au basketball. Il arrive des fois que lorsque nous finissons les matchs, nous ne faisons que bavarder dans des gradins et faire des causeries stériles. Mais je crois que l’idée de lire les livres après les matchs est un atout qui va nous permettre d’améliorer notre niveau », a-t-elle pensé.
Cette idée de faire la lecture vient après plusieurs constats que lorsque les jeunes joueuses finissent les matchs, elles sont concentrées sur leurs téléphones dans les échanges avec les garçons. Chose que beaucoup de parents déplorent et menacent parfois d’interdire leurs filles à participer au basketball.
