Par Roosevelt AROBAZAYAS
Bangui 16 mai 2025 –(Ndjoni Sango) ; La Constitution du 30 août 2023 en son article 67 stipule « Le candidat à l’élection présidentielle doit être Centrafricain d’origine et n’ayant que la seule nationalité centrafricaine ». De nombreux leaders politiques centrafricains sont détenteurs de ces titres
S’ils renonçaient à leurs nationalités, ils auront cette éligibilité de se présenter à prochaine élection présidentielle prévue en décembre 2025. Certes, le pays a besoin de tous les Centrafricains que tu sois du Nord, du Sud de l’Est, et de l’Ouest. Maia, l’exigence de la loi n’épargne personne comme le dit un adage nul est au-dessus de la loi.
Les Centrafricains suivent de près ceux qui prétendent les gouverner pour prouver leur exemplarité vis-à-vis de la constitution pour servir de leçon à ceux qui pensent négativement de la loi de la République.
De l’avis d’un analyste politique, l’acquisition de la double nationalité n’est pas synonyme de la protection moins encore un passeport pour sauver sa vie en cas de conflit.
« Si les leaders politiques pensaient que la double nationalité est une possibilité pour eux de semer le désordre et le chaos dans le pays et prendre le vol pour l’occident parce que valets et acteurs prépondérants des troubles, cette pensée est archifausse et ne présage aucun avenir pour ceux-là. La clarté de la constitution ne se situe pas sur le poste du président, d’autres par exemple le député, le maire la loi adjure que le candidat ou la personnalité ne dispose qu’une seule responsabilité », a-t-il souligné
II a par ailleurs lancé que cette logique interpelle les leaders binationaux à profiter du temps pour ne pas perdre au dernier ressort en vue de participer au relèvement de la RCA.