
Par Naomie BENGUE
Bangui 20 mai 2025 — (Ndjoni Sango) : À l’approche des prochaines échéances électorales, la République Centrafricaine se mobilise pour garantir un scrutin apaisé et respectueux des droits de toutes et tous. Parmi les priorités mises en avant, la lutte contre les violences faites aux femmes en période électorale, un enjeu trop souvent ignoré, mais désormais au cœur des préoccupations nationales.
Sous le slogan « Lutte contre les violences faites aux femmes en période électorale », institutions publiques, société civile, partenaires internationaux ,notamment l’Union européenne, les Nations Unies et ONU Femmes, unissent leurs efforts pour prévenir et dénoncer les violences sexistes pouvant survenir avant, pendant et après les scrutins.
La Ministre de la promotion du genre, de la femme, de la Famille et de l’Enfant, Dr Marthe Augustine Kirimat, a rappelé dans son discours d’ouverture que « la démocratie ne peut se construire sans les femmes. Garantir leur sécurité et leur dignité pendant les élections est un impératif national ».
Pour sa part, l’Ambassadeur de l’Union européenne à Bangui, Paturel Escalona a déclaré « La participation des femmes à la vie politique est une condition indispensable pour le progrès démocratique. Nous soutenons toutes les actions visant à éliminer les obstacles à leur engagement ».
La présence du chef du gouvernement centrafricain, des représentantes d’organisations internationales et de nombreuses femmes leaders issues de la société civile centrafricaine a renforcé la portée de l’événement.
«Le Président de la République, Son Excellence le Professeur Faustin Archange Touadéra, attache une importance capitale à la protection des droits des femmes. Ce combat est celui de toute la nation. Aucun progrès démocratique ne saurait être durable sans les femmes », a déclaré le Premier Ministre, Félix Moloua.
Les différentes interventions ont été accompagnées du lancement de campagnes d’affichage, de sessions de formation pour les forces de sécurité, et de rencontres communautaires dans plusieurs préfectures du pays. Cette mobilisation reflète une volonté collective d’organiser des élections libres, apaisées et inclusives.