Par Erick NGABA
Bangui 3 Juillet 2025—(Ndjoni Sango) : C’est un événement qui témoigne d’une mobilisation significative de la jeunesse centrafricaine qui a exprimé, mercredi 2 juillet dans les rues du 5ème arrondissement de Bangui, son indignation face à des injustices perçues au tour du dossier Figueiria et Sayo.
Cette mobilisation organisée par le Mouvement des Jeunes Leaders engagés de Centrafrique (MJLEC) a été un acte fort de protestation, visant à soutenir la demande du gouvernement centrafricaine pour un procès local contre Martin Figueira et Armel Sayo, accusés de crimes graves contre le peuple centrafricain.
Les participants ont utilisé des œufs pourris et des tomates pour vandaliser les portraits des accusés, symbolisant ainsi leur colère et leur rejet de toute ingérence étrangère dans le système judiciaire de la République centrafricaine.
Les slogans scandés, accusant Figueira d’être un agent espion et Sayo d’être un traître, montrent à quel point les jeunes se sentent concernés et affectés par les actions de ces individus.
«Figueira, agent espion des États-Unis! Figueira, terroriste et belliciste! Armel Sayo, assassin, terroriste et traître!« , voilà des slogans inscrits sur des pancartes.
Gael Ouayanga, président du MJLEC, a souligné l’importance de la souveraineté nationale et a appelé à un procès sur le sol centrafricain, affirmant que la justice doit être rendue pour les victimes.
« Notre pays n’est pas un territoire sans lois ! Nous avons une Constitution, nous avons des tribunaux ! Ces ceux-là, Figueira et Sayo – ont commis leurs crimes monstrueux ici, contre notre peuple. Leurs victimes sont ici. Et la justice doit être rendue ici ! », a-t-il déclaré.
Son discours a galvanisé les participants, promettant de continuer à mobiliser la jeunesse pour faire entendre leur voix. Cette mobilisation n’était pas seulement une manifestation, mais une affirmation de la volonté populaire de voir la justice rendue contre les bourreaux du peuple centrafricain.
La détermination des jeunes à ne pas rester silencieux face à ce qu’ils considèrent comme des injustices est un signe fort de l’engagement civique en République centrafricaine. Ils aspirent à un avenir où la justice est rendue et où les souffrances de leur peuple sont reconnues et traitées.