RCA: l’AFJC assure la prise en charge psychologique et sociale des victimes du drame au lycée Boganda

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Lucie Boalo Mbassinga, vice-présidente de l’AFJC @crédit photo Marly Pala

Par Marly Pala

Bangui 9 juillet 2025—(Ndjoni Sango). Un incident tragique s’est produit le 25 juin dernier au lycée Barthélémy Boganda lors des épreuves du baccalauréat pour la série A. Cela a provoqué des blessés et pertes en vies humaines. Pour ce fait, l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique a initié la prise en charge psychologie et sociale visant les élèves, les parents et certains professeurs qui étaient dans ces centres lors de l’incident. L’annonce est faite le vendredi 4 juillet lors d’un point de presse tenu par la vice-présidente de l’AFJC Lucie Boalo Mbassinga.

Alors que les candidats de la série A4 et A4’ des centres numéros 1 et 2 composaient les épreuves d’histoire et de géographie pour le baccalauréat, un incident est survenu suite à l’explosion d’un transformateur de courant. Cela a semé la panique, poussant les élèves à fuir dans tous les sens. Cette panique a entraîné des incidents graves, provoquant les pertes en vies humaines et des cas de blessés.

Pour cela, plusieurs organisations ont mis en place des mécanismes visant à assister les personnes qui ont vécu ce drame. C’est dans ce sens que depuis le 28 juin, l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC) a pris quant à elle le côté psychosocial afin d’assister les parents, les élèves et les professeurs.

Selon Lucie Boalo Mbassinga, vice-présidente de l’AFJC, cette activité vise à aider les candidats garçons et filles à se remettre après l’incident survenu :

« Depuis le 28 juin, nous avons lancé l’activité de prise en charge psychologie et sociale au niveau de l’AFJC et de l’INJS et depuis ce jour, les activités se déroulent bien. Car nous recevons les cas qui arrivent notamment les élèves, les parents et les professeurs, ceci avec l’appui de l’ONU Femmes qui est notre partenaire traditionnel. Et pour que cela se passe bien, le ministère de la santé a mis en place un service au niveau du centre hospitalier universitaire de Bangui pour qu’après la prise en charge psychologique et sociale, nous y référons ces cas là-bas pour les soins éventuels. Nous avons reçu plusieurs cas de lundi à dimanche afin d’essayer d’accompagner le maximum des élèves qui vont composer la suite des épreuves pour qu’ils puissent se ressaisir avant tout. Nous allons peut-être suspendre l’activité au niveau de l’INJS mais nous allons continuer à recevoir car nous avons la compétence sur place, pour les orienter vers les services de santé. Nous souhaiterions bien prolonger cette activité vu les cas que nous avons reçu, il est important que le gouvernement puisse nous laisser 2 ou 3 mois, ce sera vraiment bénéfique pour les victimes », a-t-elle précisé.

Cette initiative intervient après le constat fait que plusieurs personnes ayant assisté à cet incident éprouvent de difficultés à se ressaisir. D’où l’importance d’accompagner la plupart pour éviter d’éventuels cas de troubles psychologiques.