Par Marly Pala
Bangui 23 juillet 2025—(Ndjoni Sango) : Afin de consolider le processus de paix dans la commune de Bossangoa, plusieurs entités ont été mises en place regroupant les autorités locales, les différentes organisations de la société civile et les leaders religieux afin de mener des activités de sensibilisation auprès des populations.
Une délégation des affaires politiques dirigée par sa directrice adjointe a effectué une mission afin de recueillir des informations concrètes visant la mise en œuvre dudit processus.
Le Comité de mise en œuvre préfectorale (CMOP) et le Comité local de paix et de réconciliation sont des entités qui regroupent plusieurs parties prenantes à savoir, les autorités administratives locales, les organisations de la société civile et les leaders communautaires et religieux afin de sensibiliser la population sur la consolidation de paix dans la ville de Bossangoa et ses périphéries.
Et à l’approche des élections locales et groupées qui s’annoncent d’ici fin d’année, il est crucial que ces entités renforcent la dynamique visant la consolidation de la paix et du vivre ensemble telles sont les missions qui leur sont assignées.
C’est dans ce sens que la délégation des affaires politiques de la MINUSCA, partenaire de la mise en œuvre de ces acquis de la paix, avait effectué une mission de concertation des parties prenantes afin de recueillir des comptes rendus et des recommandations.
Une occasion pour Monseigneur Aubin Ndontibaye, Vicaire général du diocèse de Bossangoa et 1er vice-président de la plateforme des confessions religieuses de ladite localité d’appeler tout le monde à consolider la paix et le dialogue :
« La situation sécuritaire s’est nettement améliorée dans la ville de Bossangoa par rapport à celle d’il y a cela 10 ans voir plus en arrière. Donc nous pourrions dire que la cohésion sociale marche dans la ville de Bossangoa et dans la région aussi parce que de temps en temps, nous constatons un retour de nos frères de la communauté musulmane qui étaient partis suite aux crises que nous avons vécues dans le pays. La stratégie était basée sur la sensibilisation des différentes couches sociales afin puissent dépasser les blessures qu’elles avaient endurées pendant les crises afin de nous permettre de revenir dans un bon climat. Nous avons eu des échanges avec la délégation des affaires politiques de la MINUSCA, c’est pour leur donner une idée sur le niveau de la cohésion sociale dans la ville et dans la région qui est en avance. Nous sommes appuyés de temps en temps par certains partenaires au développement, la section politique de la MINUSCA à un moment donné, a contribué énormément pour le renforcement des capacités des membres de la plateforme et autres qui nous aident à travailler sur le terrain notamment dans les 6 communes de la sous-préfecture de Bossangoa pour la recherche de la cohésion sociale qui est un gage de développement de notre région », a-t-il souligné.
Il faut rappeler également que lors de cette rencontre, la question du manque de mosquée pour la prière de la communauté musulmane dans la ville de Bossangoa a été soulevée par Ahmat Ramadan, vice-président du comité islamique de Bossangoa. Laquelle préoccupation, la division des affaires politiques de la MINUSCA s’est dite préoccupée et verra dans quelles mesures du possible avec les autorités pour déclencher un mécanisme visant la construction d’une mosquée de prière à Bossangoa.