Par Alfred RONYS YEMETCHIPA SAWOUYA
Bangui 19 août 2025 – (Ndjoni Sango) : En vue de faire des corridors conventionnels et non conventionnels des véritables leviers d’intégration régionale, le 2e atelier de présentation des résultats et de suivi de de l’Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) en République Centrafricaine a eu lieu jeudi 14 août 2025 dans salle de conférence de l’hôtel JM Résidence à Bangui.
C’est le représentant du Ministre des Transports et l’Aviation Civile empêché qui a procédé au lancement officiel de cet atelier en présence des experts venus d’ailleurs pour cette évaluation.
La République Centrafricaine comme les autres pays de la sous-région est confrontée à un véritable problème des barrières illégales ces dix (10) dernières années à l’issu duquel le gouvernement centrafricain s’engage corps et âme pour trouver des solutions idoines.
Selon Giscard Francial Libengué haut cadre au sein de la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), cette évaluation est une piste de solution pour donner un équilibre au panier de la ménagère
« II faut rappeler que en Afrique centrale il a été mis en place un observatoire qui est chargé de faire remonter au plus haut niveau des instances internationales toutes les entraves qui perturbent la libre circulation des personnes et des biens, sur nos corridors. II faut aussi se rappeler que en Afrique centrale y a deux (2) corridors conventionnels et y a un corridor non conventionnel qui sont pris en charge dans ce projet. Alors l’Observatoire des Pratiques Anormales a commencé ces travaux depuis 2020 et en 2022 où il avait eu un atelier ici à Bangui, où tous les résultats concernant le corridor Douala- Bangui avaient été présentés, les experts venant de toutes les entités ont discuté et ont fait des recommandations et, jusque-là il était question de venir évaluer d’abord qu’est ce qui a été fait par rapport à ces recommandations du point de vue national, régional et qu’est ce qui continue à persister et quelle solution on doit trouver pour totalement éradiquer ces maux qui ne cessent de peser sur la panier de la ménagère », a-t-il expliqué
Un peu plus loin celui-ci estime que l’OPA est un instrument juridique conforme disposant des armes plus sophistiquées pour combattre les tracasseries administratives sous toutes ses formes dans la sous-région.
« Je voudrais vous informer que l’Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) est basé au Cameroun plus précisément au sein d’une institution spécialisée de la CEMAC à savoir l’Institut Sous régional de Statistiques de l’Economie Appliquée (ISSEA) qui a tous les outils de collecte et d’analyse des données sur ces entraves. Les perceptions illicites des agents non autorisés et les nombres intempestifs des barrières sur les corridors tout ceci joue sur non seulement la durée des transports et aussi les coûts des transports et quand vous regardez vous lisez les rapports publiés par les instances des Nations unies, on vous dira que la sous-région d’Afrique centrale est la sous-région la plus chère en termes des transports et tout ceci est causé par ces pratiques anormales », a ajouté Docteur Giscard Francial Libengué
Pour le représentant du Ministre des Transports et de l’Aviation Civile Hilaire Yabada une ligne verte sera communiquée dans les prochains jours aux usagers en vue de mener des actions robustes afin de rendre fluide les transports sur les corridors.
II rassure par ailleurs qu’avec la détermination de l’OPA, du gouvernement de la CEMAC et avec l’engagement des Etats nous parviendrons à éradiquer totalement ces maux permettant que l’intégration soit une réalité dans notre sous-région.
