Par Juste MBANGO
Bangui 29 Septembre 2025—(Ndjoni Sango): Depuis plusieurs jours, des rumeurs partagées sur les réseaux sociaux sur une prétendue « arrestation cavalière » de la première vice-présidente du parti Kélémba-PDS, Féinganamokoï Adèle, de sa fille, Mbongo Mireille Eve, et de ses petits-enfants.
Ces rumeurs, attribuées à des « sources policières et militaires », dépeignent le Commandant Passe Tarabissa Michaël comme l’auteur d’un abus de pouvoir à des fins personnelles, sur fond de jalousie conjugale. Mais, après vérification des documents et des éléments disponibles, il apparaît que cette version est complètement infondée et déformée.
Contrairement à la désinformation sur les réseaux sociaux, l’affaire a été déclenchée non pas par une manœuvre arbitraire, mais par une plainte en bonne et due forme, déposée par le Commandant Passe Tarabissa Michaël, d’abord à la SRI ayant conduit á l’audition habituelle de la dame Féinganamokoï Adèleavec sa fille, puis le 22 septembre 2025 auprès du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bimbo.
Dans le document manuscrit de la plainte, que nous avons consulté, le Commandant Tarabissa accuse sa compagne
Mbongo Mireille Eve et plusieurs membres de sa famille de violences conjugales, pillage et vandalisme à son domicile, vol aggravé de biens, dont une voiture RAV4, des attestations de vente de parcelles, et 2,5 millions F CFA.
Les images illustrées à cet article sont une preuve des faits évoqué. Entre temps, le commandé a reconnu à notre rédaction la destruction volontaire de sa moto par lui-même après le refus de sa compagne de lui remettre les clés pour effectuer des courses.
Ces accusations sont consignées et signées, preuve que l’action judiciaire repose sur des bases légales, et non sur une « jalousie personnelle » comme l’affirment certains récits partisans sur les réseaux sociaux.
Après les investigations, il n’y aucune « séquestration à la SRI». Les versions relayées sur les réseaux évoquent une « séquestration » de Mme Mbongo et de ses enfants à la Section de Recherches et d’Investigations (SRI).
Les recoupements de notre rédaction auprès de sources judiciaires indiquent qu’il s’agissait d’une audition classique suite à la plainte déposée dans le cadre d’une enquête préliminaire ordonnée par le parquet pour la restitution des biens du Commandant Tarabissa volés par sa compagne en complicité des parents de celle-ci. Aucune mesure de garde à vue n’a été confirmée officiellement.
Concernant la thèse des violences conjugales, les soutiens de Mme Mbongo évoquent un certificat médical faisant état de coups et blessures, dont une perforation du tympan.
Or, le Commandant Tarabissa lui-même dénonce au contraire, avoir été agressé physiquement par sa compagne après la découverte d’une liaison extraconjugale avec un autre homme. Plusieurs, le Commandant Tarabissa dit avoir pardonné à sa compagne son infidélité. Car, au cœur de cette affaire, c’est la question de l’infidélité.
A plusieurs fois, le Commandant Passe Tarabissa Michaël dit être tombé sur des preuves accablantes de l’infidélité de sa compagne, fonctionnaire á l’Ambassade de l’Angola. Au regard des preuves des captures d’écran des échanges sur WhatsApp dont dispose le Commandant Tarabissa, elle le trompe avec un agent humanitaire d’une ONG basée á Alindao, dont nous taisons le nom.
La version des faits du Commandant Passe Tarabissa Michaël est appuyée par des détails circonstanciés les messages retrouvés dans le téléphone de sa compagne, sur les violences subies et le pillage de son domicile. Ces récits relèvent de l’enquête judiciaire en cours, qui seule pourra établir les responsabilités.
Une instrumentalisation politique?
L’implication de la vice-présidente du Kélémba-PDS, Féinganamokoï Adèle, figure connue dans le paysage politique, nourrit les spéculations d’une récupération médiatique visant à détourner l’affaire sur le terrain politique, alors qu’il s’agit avant tout d’un conflit conjugal et familial aggravé par des accusations de violences et de vols.
Cette situation doit conduire á la prudence face aux intox propagée sur les réseaux dans le seul but de ternir l’image d’un officier de la gendarmerie nationale. Car, les faits établis montrent que l’« arrestation cavalière » n’a jamais eu lieu et que les procédures actuelles s’appuient sur une plainte en justice, en cours d’examen par le parquet de Bimbo.
Le récit de la « séquestration arbitraire » et de la « jalousie maladive » relève davantage de l’intox que d’une réalité juridique. La suite dépendra de l’enquête judiciaire, qui devra déterminer les responsabilités. Car, les faits vérifiés démontrent qu’il s’agit d’un conflit conjugal et familial porté en justice, et non d’un abus de pouvoir militaire.
Par ailleurs, le Commandant Tarabissa dit se réserve le droit d’ester en justice les auteurs de la propagation de déformation de cette affaire sur les réseaux sociaux. Affaire à suivre…