RCA: la Génération consciente appelle à la vigilance face aux candidatures à la présidentielle de 2025

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Par Alfred R0NYS YEMTCHIPA

Bangui 13 octobre 2025 – (Ndjoni Sango) : A l’orée des élections présidentielles de décembre 2025, la question des centrafricains d’origine, selon la constitution du 30 août 2023 reste dans la logique des valeurs républicaines pour tous prétendants à la course au palais de la Renaissance.

Selon la plateforme Génération Consciente, Anicet Georges Dologué a été investi à la course présidentielle le  8 octobre 2025  sans tenir compte des exigences de la constitution du pays en partage, une situation qui doit appeler selon elle la population à la vigilance.

Ces propos ont été avancés devant les professionnels des médias le vendredi 10 octobre 2025 au Complexe  Sportif 20.000 places. Une occasion pour la Plateforme de la société civile « Génération Consciente », de faire une mise au point au sujet des candidatures à la présidentielle de décembre 2025.

Ainsi, lors de cette rencontre avec les hommes des médias Alain Patrick De-Komah appelle la population à la vigilance et à la solidarité pour sortir le pays de la dépendance.

« Certes la Renaissance nous exhorte à reprendre notre droit au respect à la vie, à briser la tyrannie, à reconquérir notre droit et notre unité, à franchir une étape nouvelle dans ce monde où les valeurs de la paix, de sécurité, de solidarité et du multilatéralisme sont sacrifiés sur l’hôtel des intérêts géopolitiques et géostratégiques des grandes puissances, mais elle ne nous soumet pas à la duplicité et à la naïveté », a-t-il déclaré

S’agissant de la présentation du candidat Anicet Georges Dologuélé le coordonnateur répond « En effet, la Constitution de la République Centrafricaine en son article 10 dispose clairement que « La nationalité centrafricaine est une et exclusive. Elle  ne peut pas être détenue concurremment avec une autre » a-t-il précisé

Quant à Mathurin Dimbélé Nakoué, juriste de formation et conseiller politique du président de l’Assemblée nationale, a dans sa prise de parole lors de cet échange, affirmé que des candidatures seront invalidées pour des raisons prévues par la loi en vigueur.

II rappelle par ailleurs que le rôle de l’ANE est de vérifier les dossiers des candidatures,  cependant il appartient au Conseil constitutionnel de décider le sort de ces derniers s’ils répondent aux critères  d’éligibilité ou non.