Par Arnold Ouessebanga
Bangui 17 octobre – (Ndjoni Sango) : La République Centrafricaine comme les autres pays du monde dispose des lois fondamentales pour déterminer le fonctionnement des institutions de l’Etat.
La question de double nationalité inscrite dans la loi 1975, suscite de débats au sein de la population à l’approche des élections groupées du mois de décembre 2025. Ainsi, que dit la loi centrafricaine sur la problématique de double nationalité ?
En effet, en ce moment précis où la république Centrafricaine cherche à marquer ses empruntes dans l’encrage de la démocratie avec les organisations des élections groupées de décembre prochain, il y a nécessité de s’imprégner de la constitution du 30 août 2025 comme des moyens efficaces avant de poser des actes de peur d’être poursuivi.
II y a nécessité de comprendre que pour être le président de la République il faut être Centrafricain d’origine et n’avoir que la seule nationalité centrafricaine. Ce principe est mal comprise par de nombreux Centrafricains lambda qui estiment que c’est un moyen pour barrer la route à certains candidats jugés poids lourd dans la course à la présidentielle de 2025. Alors que naturellement une loi est impersonnelle et, n’est pas conçue pour viser une personne.
A en croire un juriste de formation sous couvert de l’anonymat acquérir une nationalité c’est perdre sa nationalité d’origine.
« La personne perd sa nationalité centrafricaine en acceptant la double nationalité. Une situation qui va engendrer la conséquence immédiate de dispositions de l’article 46 de la constitution, on perd toute allégeance avec la République Centrafricaine, c’est comme si on ne peut plus occuper de hautes fonctions en République Centrafricaine, ni être mandaté par la République Centrafricaine par des fonctions à l’extérieur », a-t-il déclaré
II rappelle par ailleurs que renoncer à la nationalité centrafricaine provoque des démarches obligatoires pour être réintégré, une situation fondamentale pour faciliter celui qui prétend être candidat de remplir les conditions nécessaires pour être éligibles pour les élections groupées de décembre 2025.
II ajoute que renoncer à sa nationalité dans le délai prévu par la loi est un problème. A titre d’illustration la double nationalité de Karim Wade lui a valu l’exclusion dans la course à la présidentielle un, exemple parmi tant d’autre à s’en servir.