Par Arnold Ouessebanga
Bangui 28 octobre 2025 (Ndjoni Sango): La République centrafricaine est engagée dans une vaste entreprise de réhabilitation des routes, tant dans la capitale Bangui que dans plusieurs villes de l’intérieur du pays. Ces travaux, initiés par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires au développement, visent à faciliter la libre circulation des personnes et des biens, un élément essentiel du développement économique et social.
Longtemps confrontée à une dégradation avancée de ses infrastructures routières, la RCA a vu sa mobilité interne et ses échanges commerciaux gravement affectés. Les mauvaises conditions de circulation rendaient difficile le transport des marchandises, freinaient l’importation et l’exportation des produits, et contribuaient à l’isolement des provinces.
Aujourd’hui, le lancement de plusieurs chantiers de bitumage et de réfection des routes principales marque une nouvelle dynamique nationale. Ces projets s’inscrivent dans une vision de développement multisectoriel, touchant à la fois le commerce, la santé, les transports et l’éducation. Pour de nombreux Centrafricains, ces efforts constituent un tournant positif.
« Nous avons vécu l’enfer pendant des années à cause de l’état dégradé des routes dans notre pays. Cela bloquait la libre circulation et nuisait au bien-être de tous. Aujourd’hui, les travaux de reconstruction lancés par le gouvernement facilitent les trafics commerciaux et réduisent les accidents de la route. Nous saluons ces initiatives, mais nous souhaitons qu’elles s’étendent à toutes les provinces », témoigne Amédée Kongombo, usager de la route rencontré à Bangui.
Selon plusieurs observateurs, la réhabilitation du réseau routier contribue directement à la sécurité routière, à la réduction des accidents et à l’amélioration des conditions de vie. Des routes en bon état favorisent non seulement la circulation fluide des biens et des personnes, mais aussi l’accès plus rapide aux services de santé, aux écoles et aux marchés.
Cette initiative s’aligne sur la vision du gouvernement centrafricain de relancer l’économie à travers les infrastructures de base, tout en renforçant la cohésion nationale par la connectivité entre les régions.
Si les premiers chantiers se concentrent sur Bangui et ses environs, de nombreux citoyens espèrent que la prochaine phase s’étendra aux axes provinciaux, souvent dans un état critique. Les habitants appellent à une politique routière équitable, permettant à chaque région de bénéficier des retombées de la reconstruction.
Les routes, plus que de simples voies de passage, deviennent ainsi un levier de développement durable, porteur d’espoir pour une RCA mieux connectée, plus sûre et économiquement dynamique.
