
Par Marly Pala
Bangui 7 novembre 2025—(Ndjoni Sango). Outiller les professionnels des médias dans le cadre des principes humanitaires et du droit international humanitaire était au centre des échanges dans un atelier de formation de deux jours organisé par le CICR. Ces assises ont eu lieu les mercredi 5 et jeudi 6 novembre dans la salle de conférence de l’hôtel Two Seasons en présence de Philippe Beauverd, chef de la délégation du CICR, du personnel de ladite institution et des journalistes venus de différents organes et stations.
Avec la croissance des nouvelles technologies, le phénomène de désinformation devient de plus en plus accru et touche aussi les organisations humanitaires. Pour cela, le Comité International de la Croix-Rouge a organisé une session d’information et de sensibilisation à l’endroit des professionnels des médias publics et privés de la République centrafricaine sur les principes humanitaires, du droit international humanitaire et de la désinformation dans l’action humanitaire.
A en croire Cyrille Jean Noël Gbaté, coordinateur communication et prévention, cet atelier vise en premier lieu les professionnels qui sont des acteurs très importants dans la couverture des informations qui touchent aux actions humanitaires.
« Pour le CICR, les professionnels des médias sont des acteurs très importants et il est important pour nous d’avoir des échanges avec tous les acteurs d’influence qui travaillent avec nous dans le cadre de la diffusion des informations humanitaires et aussi du droit international humanitaire. Donc c’est en quelque sorte une collaboration dans le but de renforcer celle-ci dans tous les domaines en ce qui concerne la diffusion. Car l’information est un pouvoir qui peut avoir de l’impact positif ou négatif sur les actions humanitaires, ce qui est un facteur d’insécurité pour le personnel humanitaire et ses activités. D’où l’importance pour nous d’avoir ce dialogue avec ces derniers et que nous espérons au retour qu’ils soient outillés afin de relayer les informations dans le sens humanitaire et du droit international humanitaire », a-t-il précisé.
Il faut rappeler que ces deux jours d’échanges se sont articulés sur plusieurs thématiques ayant trait au respect des principes journalistiques surtout en cette ère de la montée de l’intelligence artificielle qui est un facteur à ne pas perdre de vue dans le cadre de la croissance de la désinformation. Mais aussi sur le mandat des activités du CICR en République centrafricaine et également son origine.









































