Par Roosevelt AROBAZAYAS
Bangui 13 novembre 2025 – (Ndjoni Sango): Après plusieurs tentatives infructueuses visant à inciter la population à la révolte contre les institutions républicaines, le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) semble aujourd’hui en perte de vitesse. Miné par des divisions internes et un manque de vision politique claire, le mouvement peine à jouer un rôle d’opposition crédible face au régime du président Faustin Archange Touadéra.
Autrefois présenté comme un contrepoids politique au pouvoir en place, le BRDC se retrouve désormais fragilisé. Malgré les soutiens supposés de certaines puissances extérieures, le mouvement n’a pas réussi à traduire ses ambitions en actions concrètes.
Depuis son échec à mobiliser la population autour de ses mots d’ordre, le BRDC semble s’être enfermé dans une logique de confrontation stérile, sans véritable projet alternatif pour la République centrafricaine.
Le président Faustin Archange Touadéra, élu démocratiquement et soutenu par une large partie de la population, a su maintenir le cap sur la stabilité institutionnelle et la relance du développement. Ce soutien populaire constant rend difficile toute tentative de déstabilisation politique.
Selon plusieurs observateurs, les manœuvres du BRDC pour affaiblir l’autorité de l’État n’ont pas eu l’effet escompté. Même les alliances supposées avec certains groupes armés n’ont pas entamé la capacité du gouvernement à garantir la sécurité et à préserver l’ordre républicain.
« Le BRDC agit davantage comme un mouvement de perturbation que comme une opposition démocratique. Ses actions traduisent une volonté de conquérir le pouvoir par des moyens non constitutionnels, ce qui ne trouve plus d’écho auprès des Centrafricains », explique un analyste politique centrafricain.
Face à ces provocations, le président Faustin Archange Touadéra reste fidèle à sa politique d’ouverture et de dialogue. En privilégiant les solutions pacifiques et les pourparlers avec les groupes armés, il continue de défendre une approche inclusive, axée sur la réconciliation nationale et la consolidation de la paix.
Cette posture appuyée par des résultats tangibles en matière de gouvernance, renforce la position du chef de l’État sur la scène nationale et internationale.
Aujourd’hui, plus que jamais, la République centrafricaine semble déterminée à tourner la page des divisions politiques pour se consacrer pleinement à la construction d’un avenir stable, pacifique et prospère.
