Présidentielle RCA 2025: la candidature du Dr Serge Ghislain Djorie succite l’ambition d’un renouveau national porté par une vision panafricaniste

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Serge Ghislain Djorie, candidat à la présidentielle du décembre 2025

Par Mamadou NGAINAM

Bangui 16 novembre 2025—(Ndjoni Sango) : L’officialisation de la candidature du Dr Serge Ghislain Djorie auprès de l’Autorité Nationale des Élections (ANE) dans le cadre de la présidentielle du 28 Décembre 2025, marque un tournant dans la scène politique Centrafricaine.

Chercheur en médecine, ancien officier des Forces armées centrafricaines et ancien ministre de la Communication et des Médias Porte-Parole du Gouvernement de Bangui, le président du Collectif pour l’Alternance Politique pour une Nouvelle Centrafrique (CAPNCA) se présente aujourd’hui avec l’ambition clairement affichée de conduire le pays vers une transformation structurelle, fondée sur un idéal panafricaniste et une vision de développement résolument moderne.

UN ACTE POLITIQUE QUI CONFIRME UNE TRAJECTOIRE ASCENDANTE

C’est un dossier soigneusement monté que le Dr Djorie a remis à l’ANE. Ce geste, hautement symbolique, marque l’entrée officielle dans une nouvelle phase de son engagement, lui qui s’est progressivement imposé comme l’un des visages d’une génération politique prête à rompre avec les modèles traditionnels de gouvernance.

Selon son entourage, cette candidature ne constitue pas seulement une continuité de son combat politique entamé en 2020, mais une relance stratégique, nourrie par cinq années d’expériences, d’observations et de mobilisation nationale et internationale. L’intéressé, lui, parle d’un « devoir envers la patrie » et d’une responsabilité « envers toutes celles et ceux qui croient encore en la possibilité d’une Centrafrique stable et souveraine ».

UN ENGAGEMENT PANAFRICANISTE AU CŒUR DE SA VISION

L’un des axes marquants de la trajectoire du Dr Serge Ghislain Djorie demeure son positionnement panafricaniste assumé. À travers ses activités au sein de la diaspora et ses prises de parole répétées, il défend une Afrique maîtresse de ses choix politiques, économiques et scientifiques.

Pour lui, le panafricanisme est avant tout un outil de développement et non pas un simple discours identitaire. Il plaide notamment pour : la coopération sous-régionale dans les domaines sécuritaire et économique; la valorisation des compétences africaines dans la recherche, la santé, les technologies; une souveraineté renforcée face aux crises internationales; un leadership africain fondé sur la stabilité institutionnelle plutôt que sur les rapports de force.

Cette orientation, qu’il considère comme indissociable du développement Centrafricain, nourrit une partie de son discours politique et attire à lui une jeunesse panafricaniste en quête de repères.

UNE JEUNESSE AU CŒUR DE SON PROJET POLITIQUE

Le Dr Djorie insiste régulièrement sur ce qu’il appelle « l’année zéro du changement », invitant les jeunes à rompre avec la résignation et à participer activement au développement du pays.

Il rappelle que, malgré les difficultés historiques, la République centrafricaine dispose d’un potentiel humain et naturel considérable, que seule une gouvernance responsable et moderne permettra de valoriser.

Pour plusieurs observateurs, cette insistance sur la jeunesse répond à une réalité : dans un pays où plus de 60 % de la population a moins de 25 ans, toute perspective de développement durable doit nécessairement passer par un engagement massif des nouvelles générations.

UN PROJET DE SOCIÉTÉ AXÉ SUR DES PRIORITÉS NATIONALES  

Le candidat du CAPNCA présente un programme structuré autour de plusieurs urgences nationales, parmi lesquelles : la restauration de la sécurité sur toute l’étendue du territoire; le renforcement de la justice et de l’État de droit, afin de garantir une gouvernance transparente; la relance économique, avec un accent mis sur l’agriculture, la transformation locale et l’investissement productif; l’éducation, considérée comme la clé d’un développement durable; le développement rural, secteur stratégique pour l’autonomie alimentaire et l’emploi; la reconstruction des infrastructures publiques, indispensables à l’intégration nationale.

Ce projet, selon lui, se veut réaliste mais ambitieux, orienté vers « une Centrafrique du 21ᵉ siècle, digne, stable et souveraine ».

UN POSITIONNEMENT POLITIQUE QUI GAGNE EN VISIBILITÉ

Déjà candidat en 2020, le Dr Serge Ghislain Djorie apparaît aujourd’hui plus structuré, plus visible et plus affirmé. Son passage au gouvernement, son expérience militaire et sa carrière scientifique lui confèrent une multidimensionnalité rare sur la scène politique centrafricaine.

Parallèlement, son implication dans la plateforme « Paix 2020 », dédiée à la promotion de clubs de développement en Afrique, a renforcé son image de militant du progrès social et de l’intégration africaine.

Pour ses partisans, il représente une alternative crédible dans un contexte politique national marqué par des défis sécuritaires persistants et des attentes fortes de la population.

UNE CANDIDATURE QUI OUVRE LE DÉBAT SUR LA TRAJECTOIRE FUTURE DE LA RCA

Avec ce dépôt de candidature, le Dr Djorie pose les jalons d’une campagne qui s’annonce déterminante pour l’avenir du pays. Il défend l’idée d’un nouveau cycle politique, débarrassé des pratiques anciennes qu’il qualifie de « frein au développement » et fondé sur la compétence, la rigueur et la vision stratégique.

Son slogan, «Notre heure est venue : ensemble, faisons l’histoire » se transforme progressivement en un appel à la mobilisation citoyenne.

Reste désormais à observer comment cette candidature s’inscrira dans les dynamiques politiques à venir. Mais une chose semble acquise : le Dr Serge Ghislain Djorie s’impose désormais comme l’une des voix les plus audibles du débat national sur la reconstruction, la souveraineté et l’avenir panafricain de la République centrafricaine.