Par Mamadou NGAINAM
Bangui 8 décembre 2025—(Ndjoni Sango): Depuis plusieurs jours, suite à l’élection du nouveau bureau de l’Union des Musiciens de Centrafrique (UMC) reconnu par le Ministère de tutelle, une agitation ridicule tente de se frayer un chemin dans le milieu culturel centrafricain. Il est temps d’être clair, frontal et sans détour pour dire assez de manipulations, d’impostures, de parasites qui se greffent sur la culture pour exister.
Il est évident de commencer par le cœur du problème. Certains individus pensent qu’en repeignant un simple bar en “centre culturel”, ils peuvent tromper les artistes, contourner les institutions légitimes et s’imposer comme des acteurs du secteur. C’est une mascarade.
Un commerce ne devient pas un lieu de culture par simple déclaratif, encore moins par stratégie d’enrobage destinée à se donner une légitimité qu’on n’a jamais gagnée.
À cela s’ajoutent les interventions intempestives de personnes totalement étrangères au domaine artistique, qui multiplient les provocations, les coups d’éclat artificiels et les prises de paroles inutiles dans l’unique objectif de créer le chaos dans ce secteur connu comme un vecteur de paix, de l’unité, de la cohésion sociale. Leur compétence dans le secteur culturel est méconnue. Leur contribution n’est que synonyme du désordre. Et leur intention réelle sème la confusion.
Et comme si ce spectacle pathétique ne suffisait pas, certains médias en ligne se prêtent volontairement ou naïvement à ces manœuvres, relayant insinuations, attaques gratuites et campagnes de dénigrement contre les institutions culturelles, les hauts responsables du Ministère des Arts, de la Culture et du Tourisme.
Cette dérive médiatique n’a rien d’innocent. Car, c’est une tentative grossière de fragiliser un secteur déjà confronté à d’immenses défis.
Il faut qu’on se le dise une bonne fois pour toutes. Le milieu culturel centrafricain n’est pas un défouloir, ni un tremplin pour ego en manque de reconnaissance, de surcroit pas un espace d’expérimentation pour les aventuriers en quête d’influence.
L’Union des Musiciens de Centrafrique (UMC) est une institution solide, structurée, reconnue et entièrement légitime. Ce ne sont ni des bars maquillés, ni des alliances douteuses, ni des gesticulations médiatiques, ni des provocateurs opportunistes qui viendront remettre en cause l’organisation, la discipline et l’histoire d’un secteur culturel qui se bat depuis des décennies pour se structurer.
Les fauteurs de troubles doivent se ressaisir en cessant de tromper les artistes. Car, il ne faut pas chercher à déstabiliser la culture centrafricaine, ni manipuler les artistes. Car, ils n’obtiendront pas l’influence qu’ils tentent d’arracher par la manipulation, et même pas la légitimité qu’ils n’ont jamais construite. Tout simplement, parce qu’ils ne sont pas artistes, même pas du milieu.
C’est pourquoi, les artistes doivent rester vigilants pour ne pas qu’un aventurier puisse diviser le secteur pour ses intérêts personnels.. Le public centrafricain veut voir l’UMC avancer, et la culture centrafricaine rayonner. Les manœuvres obscures de quelques individus en quête d’existence se doivent briser sur cette avancée.










































