Par Erick NGABA
Une délégation du Département d’Etat américain séjourne à Bangui pour évaluer avec le gouvernement centrafricain le Projet américain DPDDA qui appuie depuis 3 ans le processus de l’exploitation légale de diamants bruts en Centrafrique. Des échanges fructueux et une visite du terrain à Berberati ont eu lieu la semaine en cours entre le ministre des mines et de géologie, Léopold Mboli Fatran, et la Conseillère principale du Bureau des affaires économiques et commerciales au Département d’Etat américain, Pamela Fierst-Walsh.
Le gouvernement américain s’est engagé à appuyer le gouvernement centrafricain dans le processus de certification des diamants bruts. A cet effet, un projet dénommé Droit de Propriété et de Développement de Diamant Artisanal (DPDDA) a été établi afin d’appuyer techniquement le ministère centrafricain des mines et de géologie. La délégation américaine qui séjourne depuis à Bangui cette semaine, évalue les réalisations dudit projet.
« L’un des objectifs est de soutenir la République Centrafricaine dans le Processus de Kimberley. Le projet DPDDA II vise à soutenir ce processus et de faire avancer la traçabilité des activités minières. Et donc, ce projet demande beaucoup de financement des Etats-Unis et nous en sommes fiers pour soutenir la paix dans le pays afin d’éviter le conflit dans le secteur de diamant », a indiqué Pamela Fierst-Walsh. Le projet DPDDA II qui va prendre fin mi-septembre a permis au ministère des mines de mener des réformes dans le secteur minier du pays.
Le projet soutient notamment le renforcement des systèmes de traçabilité dans le zones minières conformes. Ce projet a reçu la satisfaction du ministère des mines qui plaide pour l’amélioration de système d’exportation de diamant centrafricain sur le marché mondial.
« L’essentiel de ce que nous sommes en train de faire avec nos partenaires américains est d’évaluer le projet DPDDA II. C’est de voir ce qui a été fait et ce qui reste à faire afin de projeter la nouvelle dimension de notre partenariat à travers ce projet. Nous avons exprimé notre position sur l’appropriation de cde projet. Mais il y a un point essentiel que nous avons évoqué. C’est la lenteur avec laquelle nous exportons nos diamants. Nous ne pouvons engranger de revenues que si nous exportons beaucoup. Et pour parvenir à cela, nous demandons à ce que le comité qui s’occupe de la surveillance de la Centrafrique puisse accélérer leur expertise pour que nous puissions exporter rapidement nos diamants », a fait savoir le ministre des mines et de géologie. La délégation américaine n’est pas venue avec les mains vides.
Pour soutenir les comités locaux du projet, la délégation a remis au ministère des mines des matériels techniques de travail. Il s’agit notamment des appareils Tablets pour le transfert électronique des données depuis les zones minières, les GPRS permettant aux points focaux de collecter les informations géographiques, et les matériels bureautiques. Le Projet DPDDA II a reçu depuis sa mise en œuvre un financement de 1, 2 millions de dollars.
L’auteur de l’article :
Erick NGABA est ressortissant du Département des Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de Bangui où il a obtenu sa licence professionnelle en Journalisme. Free-lance, il est le Directeur de Publication et Webmaster de ce site d’informations. Courrier : doctarngaba@gmail.com , +236 72614325