Par Erick NGABA
Bangui 23 juillet 2018-Ndjoni Sango: Dans la recherche effrénée de la paix en République centrafricaine, le gouvernement centrafricain se dit ouvert à tous les partenaires qui souhaitent bien apporter de soutien. C’est ce qu’a fait savoir le ministre porte-parole du gouvernement, et ministre de la communication et des médias, Ange Maxime Kazagui, lors de la conférence de presse bimensuelle gouvernement et Minusca le mercredi dernier.
La République centrafricaine, pays en crise depuis 2013, est aujourd’hui sur le plan de son relèvement. Dans cette dynamique de relèvement, les autorités du pays plaident auprès des partenaires afin de trouver des voies et moyens en vue de relever les défis majeurs dont le pays fait face.
Lors de cet échange la semaine dernière avec les professionnels des médias, le porte-parole du gouvernement a réitéré la disponibilité du gouvernement centrafricain à travailler avec tous les pays partenaires qui s’engagent à soutenir les projets du relèvement du pays.
« Nous aujourd’hui, en tant que gouvernement, nous sommes ouverts à travers avec tous les partenaires sincères qui souhaitent nous accompagner à résoudre ces difficultés que vous les hommes des médias avez évoquées dans vos questions. Parce que nous avançons avec nos deux pieds. D’un côté pour dialoguer, mais de l’autre côté il faut se donner la capacité de protéger la population. Et un pays a vocation de protéger lui sa population. Nous, aujourd’hui, nous le faisons avec nos partenaires parce que nous n’avons pas la capacité et nous voulons monter en puissance pour avoir la capacité de la faire, je le répète avec tous les partenaires sincères qui le souhaitent nous accompagner », a indiqué le ministre porte-parole du gouvernement, Ange Maxim Kazagui.
Parlant des partenaires sincères, le ministre Kazagui a répondu à l’une des questions de la presse à propos des attentes des autorités centrafricaines sur la visite attendue la semaine courante à Bangui de la ministre française des armées, Florence Parly. Selon le porte-parole, le gouvernement sera attentif à ce que va dire la ministre française des armées.
« Nous allons d’abord l’écouter, ce qui va nous dire ou ce qu’elle va nous proposer. Ce n’est qu’en fonction de cela que nous pourrons par les voies autorisées qui sont certainement mes collègues en charge, ou le président de la République ou le premier ministre pourront y répondre », a précisé le membre du gouvernement.
La ministre française des armées est attendue à Bangui en Centrafrique à la fin de cette semaine. Il sera question de la coopération bilatérale entre les deux pays, colonisateur et colonisé, dans le domaine de la défense et séculaire.