Par Erick NGABA
Khartoum/Soudan 6 février 2019— (Ndjoni Sango) : le président centrafricain, Faustin Archange Touadera, interpelle les parties prenantes au dialogue de Khartoum sur la nécessité de l’accord de paix obtenu devant mettre fin aux hostilités en Centrafrique. Durant la cérémonie de paraphe de cet accord entre le gouvernement et les 14 groupes armés à Khartoum sous l’égide de l’Union africaine, les acteurs impliqués dans le processus de paix à mettre fin aux violences armées dont les civils sont quotidiennement victimes.
Le président centrafricain a fait le déplacement de Khartoum pour parapher avec les chefs rebelles l’accord de paix obtenu avant sa signature officielle prévue aujourd’hui à Bangui.
Faustin Archange Touadera a invité mardi dernier, lors de la cérémonie du paraphe de l’accord à Khartoum, les signataires à se poser la question sur l’engagement pris en faveur de la sortie de crise définitive en Centrafrique.
« En venant à Khartoum, nous devons répondre à une grave question. Voulons-nous rester confiner à faire la comptabilité macabre des victimes des crises cycliques, ou sommes-nous disposer à impulser une nouvelle dynamique visant à changer la société pour un avenir de paix et de concorde ? L’accord obtenu aux prix d’harpes discutions témoigne de l’ampleur et l’importance des attentes de notre peuple », a déclaré le président centrafricain à Khartoum.
Après plus de dix de discutions tendues, les parties sont parvenues à obtenir un accord de paix. Le paraphe de l’accord a eu à Khartoum, pays hôte des pourparlers sous l’égide de l’Union africaine. Pour le Chef de l’Etat centrafricain, l’accord de paix paraphé à Khartoum ouvre les voies d’un avenir radieux
« Nous sommes ici afin de réaliser notre rêve de paix pour notre pays, la République centrafricaine. En ce jour de joyeux augure, nous sommes ici rassemblés pour consacrer notre engagement, à poser les fondations d’une architecture de paix qui refera de notre pays un Avre de paix », a-t-il renchérit.
L’accord paraphé entre les parties impliquées dont le président Touadera, devrait être officiellement signé aujourd’hui à Bangui.
Ouverts le 24 janvier dernier, les pourparlers de Khartoum ont pris fin hier mardi à travers le paraphe de l’accord obtenu sous les auspices du panel UA-ONU, avec l’appui stratégique de la Fédération de la Russie.