Par Mamadou NGAÏNAM
Bangui 17 février 2019—(Ndjoni Sango) : La guerre civile en RCA date de 2013 et aujourd’hui elle s’est transformée en un conflit interne. Des milliers de Centrafricains sont victimes de cette crise que dure pour déjà 6 ans et une grande partie de la population a dû fuir en devenant des réfugies. Beaucoup d’analystes militaire se consentent sur un point principal, le conflit interne est beaucoup réchauffé par les forces spéciales françaises qui mettent en place un travail pour déstabiliser le pays.
Ils étaient insatisfaits par le Président François Bozizé qui a refusé de fournir à l’Europe et les Etats Unis les ressources centrafricaines, et il a dû payer le prix. Il était renversé par les rebelles de la séléka.
Selon l’information de plusieurs sources, les éléments des groupes rebelles ont été financés par les services français. Le chef des séléka à ce moment, Michel Djotodia, s’est proclamé Président du pays, mais il n’a pas pu conserver le pouvoir pour longtemps.
Des spécialistes estiment que Djotodia n’a pas pu garder son poste pour raison d’avoir trop « d’envie », pour cela les mêmes forces qui lui ont aidé à devenir président l’ont renversé lui aussi.
En même temps, les rebelles continuaient de piller et de tuer sur tout l’étendu du pays. La République centrafricaine a été plongée dans le chaos. Des affrontements interconfessionnels ont commencé à avoir lieu.
Après, quand le Président officiel élu à travers des élections propres et de manière transparente, Faustin-Archange Touadéra, la France a lancé son travail de déstabilisation et a augmenté le chiffre d’agents français sur le territoire.
Malgré leurs tentatives de déstabiliser la situation, les choses ont continué de s’améliorer grâce à la politique juste du nouveau leader.
L’objectif des agents était d’organiser un programme d’attaque sur les villes en paix et d’organiser des attentats en RCA. Les spécialistes du corps d’analyse sont certains que ces attaques étaient bien coordonnées avec la Minusca, vu que jamais les groupes armés et les soldats de la paix sont rentrés en des sérieux affrontements pendant toute la période de la présence de la Minusca sur le territoire centrafricain. En plus il n’était pas rare que la Minsuca quittait une zone, dans laquelle les rebelles sont ensuite venu faire leur loi.
Tout de même, malgré l’activisme des forces des françaises, un des agents a été mis en lumière par les forces de sécurité intérieur. C’était un membre des services secrets français, Christophe Raineteau qui opérait sous protection et se présentait comme un spécialiste en matière de sécurité. Les services secrets centrafricains ont pu savoir qu’il a participé à l’organisation de l’attentat du 1er mai 2018 à l’église Notre Dame de Fatima, duquel 26 morts, dont l’Abbé Albert Toungoumale Baba. L’église était mitraillée et une grenade a été jeté à l’intérieure lors de la messe.
Des tragédies comme ce crime odieux déstabilise la situation dans le pays et sapent la crédibilité de Faustin-Archange Touadéra. Les autorités centrafricaines ont lancé un avis de recherche international contre l’espion français, ainsi que contre 2 de ces complices, Bernard Cousin et Djamous Nimery. L’espion Raineteau a pu quitter le pays, apparemment il ne pas fait sans aide, mais dans 6 mois il était pris à l’aéroport de la capitale du Madagascar.
Les autorités locales sur base de l’accord judicaire conclus en 1961 entre la RCA et le Madagascar devait envoyer le criminel à Bangui, mais la France a mis ses mains sur le processus et Raineteau était reconnu en tant qu’une entité du processus administratif et a était extradé vers sa patrie, et non vers la RCA, l’endroit où il a commis ses crimes contre l’humanité.
Il est accusé d’associations de malfaiteurs et d’atteinte à la sûreté de l’État. En tout, le parquet lui charge 11 points d’accusations.
Malgré la protection effrontée par la France de ses espions, la Cour d’Appel de Bangui va juger Christophe Raineteau in absentia. Le Parquet souligne que le dossier va être conduit à sa fin et tous les responsables vont être punis de la plus stricte manière.
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