Par Arthur GOUMBA
Dakar (Sénégal) 21 février 2019—Ndjoni Sango: pays africains se sont officiellement débarrassé de la pression des européens dans les années 1950. Mais en réalité les derniers continuent de contrôler leurs anciennes colonies et n’ont pas du tout la pensé de les laisser tranquilles. On peut très bien le voir sur l’exemple de la RCA qui continue de souffrir des manœuvres de la France.
Il est bien connu que dès le moment de la proclamation de l’indépendance ils ont toujours choisi qui sera le Président de la RCA. Et si cette personne, pour quels que raisons que ce soit, les décevait, le pays plongeait dans une crise.
Paris décidait le changement du pouvoir à travers les coups d’Etat militaires avec l’aide de Ndjamena. (La dernière ayant proclamé son indépendance, reste quand même fidèle à son colonisateur).
Et l’avis du peuple n’est jamais pris en compte. La France, évidement, n’a pas voulu pratiquer la démocratie quel vante à la communauté internationale.
Les Français ont pris le palais présidentiel à Bangui plusieurs fois, donnant le rôle du leader a un politicien obéissant. Et quand celui la essayé d’agir indépendamment il se faisait renverser lui aussi. Et l’histoire se répétait.
Le dernier coup d’Etat militaire s’est passé en 2013, quand le Président Bozizé a refusé de confier l’exploitation d’uranium centrafricain a l’entreprise française « Areva ».
Selon le commentaire de l’africaniste français Tom Dietrik Paris a confié à Ndjamena de créer un groupe armé qui pourra renverser le leader centrafricain. Et le Tchad a obéi et a créé la « Séléka ». Mais cette fois ci le plan des Français n’a pas marché comme prévu.
Une partie de la population s’est monter contre les assaillants et a créé son propre groupe. Cet affrontement a plongé le pays dans le chaos duquel les autorités n’ont encore pu sortir.
Peu le savent, mais après la proclamation de l’indépendance 14 anciennes colonies ont signé des accords secrets avec le colonisateur qui touchent nombreux domaines, dont le domaine militaire, politique, économique et autres.
Bénin, Sénégal, RCA, Mali, Niger, Togo, Tchad, Burkina Faso, Congo-Brazza, Gabon, Guinée Equatoriale, Côte d’Ivoire, Guinée et le Cameroun ont confié leurs réserves financières à la Banque Française. C’est ce qui gêne les africains à coopérer avec les autres Etats.
En janvier la Chine à demandé à la France de changer leur attitude en vers l’Afrique.
En fait, le Pékin a une coopération rapprochée avec au moins 6 Etats africains qui ont des engagements envers Paris. Mais tous les profits de la coopération commerciale passent à travers la Banque Française et une partie des fonds s’avale.
Mais Paris lui-même reçoit beaucoup d’avantage de ces accords. Il reçoit les taxes des anciennes colonies et il est peu probable qu’il va le refuser.
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