Par Mamadou NGAÏNAM
Bangui 1er avril 2019—(Ndjoni Sango) : Le gouvernement centrafricain a enfin mis fin au conflit armé prolongé avec les groupes militaro-politiques. La signature de l’accord de Khartoum a marqué le point tournant. Les négociations ont été organisées par la Russie et l’Union africaine. Ils ont duré environ deux semaines.
Le règlement du conflit a lancé le processus de relèvement du pays. Des Centrafricains de la RCA et des organisations internationales apprécient la contribution du président Faustin-Archange Touadéra a la mise en œuvre du plan de paix. Cela a déjà contribué au retour de plusieurs dizaines de milliers de personnes déplacées.
Cependant, beaucoup de personnes continuent de vivre dans les camps temporaires où, comme ils croient, il n’y a de danger. Peut-être ils ne sont pas au courant de la signature de l’accord de paix avec les rebelles. Maintenant tout le pays de plus en plus en sécurisé. La stabilité et la formation des FACA dans le pays sont devenues la priorité pour Faustin-Archange Touadéra.
De plus, les groupes armés s’intéressent eux-mêmes à la réalisation de l’accord de Khartoum, car ils comprennent l’importance du rétablissement de paix pour les habitants de la République centrafricaine. Il faut noter que les missions différentes, y compris celles du gouvernement, se réunissent avec l’opposition pour discuter les problèmes actuels du pays.
Une délégation conduite par la préfète de la Basse-Kotto Rosalie Komelo et le vice-président du Conseil National de la Médiation le Révérend Nicolas Guérékoyame Gbangou s’est récemment rendue à Mobaye, l’une des sous-préfectures d’Alindao.
Les délégués ont rencontré les autorités de la ville, les habitants et des représentants des groupes armés pour discuter la situation dans la région. Il s’est avéré que depuis 2017 il n’y avait pas d’ambulance puisque les organismes de l’administration ne pouvaient pas se déplacer librement dans la ville et ses alentours.
La circulation est relevée progressivement dans les régions Mobaye-Kongbo et Kongbo-Alindao, et, ça a permis à Rosalie Komelo de visiter la ville. Elle a présenté ses condoléances à l’évêque d’Alindao à la suite de la tragédie en novembre 2018 où un groupe armé inconnu a attaqué un camp de personnes déplacées.
Au moins 59 personnes sont mortes, y compris deux religieux. Selon le député Mobaye Vigner Milla, il est toujours préoccupé par le fait que les casques bleus n’ont pas empêché les assassinats des paroissiens de l’église.
C’était vraiment un incident terrible pour toute la République centrafricaine. Le peuple ne peut toujours pas oublier l’inaction de la MINUSCA pendant les attaques des groupes armés. C’est pourquoi la MINUSCA ne pourra jamais regagner la confiance du peuple centrafricain.
Pour le moment les habitants ne peuvent faire confiance qu’au président Faustin-Archange Touadéra, car il fait tout son possible pour qu’une telle tragédie ne se reproduise plus jamais.
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