Par Bibiche Malonga
Un homme soupçonné de viol sur a été remis en liberté par la police après l’avoir vu nu. Son pénis est tellement petit que les policiers l’ont jugé inoffensif pour la victime. L’acte posé n’a pas été pris en compte, mais plutôt les conséquences. « Croyez- vous qu’avec ce petit pénis, la fille a senti quelque chose ? » a insisté la police auprès de la victime et ses proches.
L’Afrique est tellement magnifique que parfois les adjectifs font défaut. Dans chaque pays, on entend le mot « Démocratie » alors que la réalité est contraire. A Brazzaville, au Congo, un viol a été minimisé parce que le bourreau a eu la malchance d’avoir un petit pénis insignifiant.
Le propre violeur a justifié son acte par le refus des filles à sortir avec lui. Son petit pénis fait fuir les filles, qui de nos jours adorent le sexe dur et satisfaisant. Violer était devenu l’unique moyen pour lui de se faire plaisir.
Mais, pour la police, avec son petit pénis, le violeur ne pouvait non plus se faire plaisir, ni faire du mal à ses victimes. Il a été relâché avec la menace d’emprisonnement en cas de récidive.
C’est alors que la victime revenait d’une veillée mortuaire que le violeur l’a agressé au quartier Nkombo sous la menace d’une arme blanche. La fille s’est vu obliger de céder aux désirs du violeur pour épargner sa vie.
Ayant reconnu son bourreau, la victime s’est présentée à la police avec sa famille porter plainte. Quelques heures plus tard, le violeur était détenu sans nier les faits.c’est lors des interrogatoires qu’il a évoqué les motifs pour lesquels il a choisi le viol pour assouvir ses envies.
Le comble est que toutes les personnes présentes au poste de police et ayant vu la nudité du violeur ont soutenu la décision de sa remise en liberté.
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