Par Suzan DAWORO
Bangui, le 26 juillet 2019—(NDJONI SANGO), la porte-parole par intérim de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) Uwolowulakana Ikavi-Gbétanou, a déclaré lors de la traditionnelle conférence de presse hebdomadaire du mercredi 24 juillet que « le nouvel examen du Code électoral par les députés est un tournant décisif dans la création des conditions juridiques nécessaires aux préparatifs et à la tenue des élections présidentielle, législatives et locales de 2020/2021 ».
La question des préparatifs et la tenue des prochains scrutins inclusifs, apaisés et crédibles dans un délai normal et la participation de tous restent une préoccupation pour les institutions nationales et internationales.
Pour sa part, la MINUSCA « encourage, par conséquent, l’ensemble des acteurs institutionnels, les partis politiques et les populations à poursuivre leurs efforts en vue de la tenue d’élections inclusives, apaisées et crédibles dans les délais de la Constitution », a fait savoir mercredi la porte-parole par intérim de cette institution Uwolowulakana Ikavi-Gbétanou.
Par ailleurs, la MINUSCA a également noté les progrès enregistrés dans les travaux en Commission et l’examen de la loi organique relative à l’Autorité nationale des élections (ANE), également inscrite à l’agenda de la session extraordinaire. Toutefois, il y a une incertitude dans ce processus.
« Mais la Mission s’inquiète, toutefois, que ce texte complémentaire du Code électoral n’ait pu être adopté par l’Assemblée nationale et saisit l’occasion pour encourager les institutions nationales à prendre les dispositions nécessaires afin de parachever le processus d’adoption des projets de lois en instance qui se rapportent aux prochaines élections, y compris les lois sur la décentralisation qui participe de la mise en œuvre de l’APPR », a-t-elle expliquée.
Les élections groupées en Centrafrique se tiendront en décembre 2020, selon le calendrier établi.