Par Fiacre SALABE
Bangui 29 juillet 2019—(Ndjoni Sango) :Il y a quelques semaines, le gouvernement centrafricain a pris un décret relançant le processus de la délivrance de la carte nationale d’identité (CNI), dont les frais s’élèvent désormais à 15000 FCFA. Ce montant fixé par le gouvernement et la société Al-Madina est jugé faramineux et rejeté en bloc par la population qui estime que ce prix relève de racket organisé.
Plus de huit citoyens centrafricains sur dix interrogés par la rédaction de Ndjoni Sango pensent que le prix de la délivrance de la CNI fixée par le gouvernement est non seulement exorbitant, mais aussi de l’arnaque, le délai d’expiration de 5 ans. Les Centrafricains demandent au gouvernement de revoir sa décision. Or, par le passé, le prix était fixé à 4500 FCFA pour une durée de 10 ans.
Déjà, certains observateurs de la vie politique centrafricaine n’ont pas vu d’un bon œil, le fait que le gouvernement a remis le marché de la fabrique de la carte nationale d’identité à une société libanaise dénommée Al-madina.
Pour les citoyens centrafricains, la question de la délivrance de la carte nationale d’identité relève de la souveraineté du pays et de la compétence de la police centrafricaine. Ils pensent qu’à un an déjà des élections groupées, certaines décisions vont à l’encontre des attentes des populations centrafricaines. Et si le gouvernement essaie de revenir à la raison.
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