Par Jason MARLEY
Bangui 10 septembre 2019— (Ndjoni Sango) : Le dernier bilan après les actes de xénophobie du 4 septembre dernier en Afrique du Sud fait état d’au moins douze personnes tuées et une centaine de personnes arrêtées, une annonce faite par la police sud-africaine. Des voix se sont levées de part le monde pour condamner cet acte jugé barbare ayant comme conséquence les fractures diplomatiques.
Cet acte qui n’est pas la première fois, pourrait peser négativement sur les relations diplomatiques entre ce pays d’arc-en-ciel et ceux du continent. Car certains Etats africains, par exemple le Congo Démocratique, le Rwanda qui ont refusé de prendre part à un sommeil en Afrique du Sud, en signe de protestation.
La chercheuse au centre d’études sur la violence et la réconciliation, Dominique Dikspique, la responsabilité de ces actes xénophobes incombe au gouvernement sud-africain.
« Le président et le gouvernement sud-africains ont leur part de responsabilité dans ces attaques. Car ils ont tardé à réagir et ne l’ont pas fait de manière assez tranchée. Parce que leur rhétorique était souvent ambigüe dans le passé voire très complaisante envers le sentiment très xénophobe dans le pays. On a beaucoup entendu parler du besoin de fermer les frontières pour empêcher les étrangers d’y entrer », a-t-elle déclaré.
Il faut rappeler que l’Afrique du sud excelle dans les pratiques de sentiment xénophobe à répétition depuis les années antérieures. Cela peut causer des conséquences graves sur ses relations diplomatiques avec d’autres pays du continent qui expriment leur réticence.
Il est du devoir impérieux des autorités sud-africaines de beaucoup travailler sur cette situation afin de garantir un climat de confiance et de la cohabitation entre les peuples.