Par Hermann DOUMBAB
angui 15 octobre 2019—(Ndjoni Sango) : De nos jours, les forcees armées de la RCA FACA montent en puissance. Cela est dû pour beaucoup grâce à la signature de l’Accord de Khartoum et à l’aide militaire que le pays a commencé à recevoir.
Cependant, malgré l’augmentation du personnel de l’armée nationale, il reste toujours un nombre de problèmes à resoudre, dont l’essentiel est celui d’un contrôle total des FACA par la MINUSCA. A l’heure actuelle les Forces armées sont obligées de concerter toute opération et même les rédeploiments avec la mission européenne
Cependant avec la croissance de potentiel opérationnel des FACA la situation devra changer. Actuellement on peut considérer les 4000 personnes en tant que militaires complètement formée. Ce nombre est plus qu’insuffisant pour la mise en sécurité de l’ensemble du pays. La plus grande partie de ses effectifs sont formés par des formateurs russes.
Et c’est ici qu’on peut se rappeler d’une mission européenne EUTM-RCA, qui a mis trois an pour « former » environ 3000 combattants FACA. CependantleEUTM n’est pas reputé pour la qualité de la formation, c’est pourquoi la plus grande partie de ce personnel a dû être réentraîné.
Et ce n’est pas du tout étonnant, car de nos jours la MINUSCA a un contrôle absolu des FACA et la France, aussi bien que l’ensemble de l’Occident n’a pas besoin d’être pressée avec la mise en place des dispositions de l’Accord de Khartoum
Au bout de compte il s’avère que les garants de la paix, au lieu d’appuyer la reconstruction de la RCA, font tout leur possible pour ralentir ce processus. Et voilà que la question se pose – la RCA a-t-elle besoin d’une aide pareille. ){for(;+