Par Mamadou NGAÏNAM
Bangui 23 octobre 2019—(Ndjoni Sango) : Le sommet de l’ampleur intercontinentale, Afrique-Russie, commence ce mercredi 23 octobre à Sotchi, la ville ayant accueilli les JO-2014. Cette fois-ci ce sont les dirigeants de plus de 40 pays africains qui arrivent dans la capitale olympique russe. Le sommet qui devra se terminer le 24 octobre offre des opportunités importantes au développement de l’agriculture, des industries, secteurs militaire et énergétique du continent.
A part l’intérêt des chefs des Etats africains, le sommet a suscité des réactions intimidant et discréditant au sein des gouvernements occidentaux qui voient s’effondrer leurs positions en Afrique. Or, dû aux nouveaux partenariats et des projets qui pourront voir le jour durant le sommet, les institutions européennes et américaines installées sur le continent risquent de perdre leur influence.
Ces réactions sont développées surtout dans des médias que l’on pourrait désigner comme « engagés » pour telle ou telle puissance et il s’agit généralement des agences françaises. Ainsi, TV5Monde traitent les activités de la Russie sur le continent, plus particulièrement en RCA, d’anti-français.
En outre, à en croire à l’agence, les éléments de la société privée russe sillonneraient en patrouilles les rues de Bangui. Les confondrait-elle avec les soldats onusiens et français que l’on voit au quotidien circuler partout dans la capitale? La question reste ouverte.
A son tour, la RFI s’est adressé à un certain Arnaud Kalika, présenté comme spécialiste de Russie en Afrique, qui suit à peu près la même ligne de critiques : les activités à caractère « anti-français », « anti-FCFA » etc.
En général, ces propos médiatisés sont un résultat de l’invention et d’une pseudo-analytique. Elles sont adressées tout d’abord à la communauté internationale pour développer l’image d’un agresseur. La France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la liste des perdants s’agrandit, vu l’ampleur du sommet économique de Sotchi.