Par Erick NGABA
Bangui 23 janvier 2020—(Ndjoni Sango): C’est au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Minusca le mercredi dernier, que le préfet de la Haute-Kotto, Evariste Binguinidji, a souligné les progrès réalisés dans le processus de rétablissement de l’autorité de l’Etat dans la ville de Bira.
Ces progrès concernent notamment la sécurité grâce à la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR) signé le 6 février 2019 à Bangui, entre le gouvernement les principaux groupes armés.
C’était en compagnie de chef du bureau de la Minusca à Bria, Imtiaz Hussain, que le préfet de la région Sud-est de la République centrafricaine, analyse la situation sécurité de la ville de Bria, théâtre d’affrontements entre des factions groupes rebelles.
«Aujourd’hui, la situation sécuritaire est stable dans la préfecture de la Haute-Kotto, comparativement au passé où l’on enregistrait des tueries de masse, des viols et des arrestations arbitraires par les groupes armés. L’Accord de paix a contribué au déploiement des FACA à Bria. Leurs patrouilles conjointes avec la force de la MINUSCA ont considérablement amélioré la situation sécuritaire », a indiqué Evariste Binguinidji, le préfet.
Le préfet a fait par ailleurs que depuis novembre 2019, les hostilités entre les deux groupes armés Anti-balaka et FPRC ont repris.
A chaque phase de la crise, les autorités locales avec l’appui de la Minusca s’engagent, d’après lui, à persuader les groupes armés de reprendre les négociations, relancer le dialogue et trouver une solution politique.
Pour sa part, le chef de bureau, Imtiaz Hussain, a rappelé que plusieurs mois après la signature de l’APPR et des mesures de confiance, les groupes armés tentent d’observer la cessation des hostilités.
«Les Anti-balaka et les éléments FPRC ont coexisté en grande partie pacifiquement, sans aucune hostilité manifeste entre eux », a-t-il dit.
Le chef du bureau de la Minusca, Imtiaz Hussain, a aussi rappelé que les efforts conjoints Préfecture et Minusca ont permis de contraindre le chef des Anti-balaka à prendre un engagement et à revenir dans le Comité de mise en œuvre préfectorale et Comité Technique de Sécurité en vue de dialoguer avec d’autres groupes armés pour le retour définitif de la paix.