Par Erick NGABA
Bangui 20 janvier 2021— (Ndjoni Sango): Face au défi sécuritaire qui s’impose aujourd’hui, les autorités centrafricaines se battent par tous les moyens pour obtenir la levée de l’embargo sur les armes. En plus de la demande introduite auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, le gouvernement exhorte les diplomates accrédités à Bangui de plaider pour cette levée de l’embargo.
L’embargo imposé par le Conseil de sécurité de l’ONU sur les armes à destination de la République centrafricaine depuis 2013, constitue un obstacle pour l’armée du pays. Sur les théâtres d’opérations, les forces armées centrafricaines (FACA) font face d’énormes difficultés en dépit d’armes fournies par la Russie.
Face à ce défi, les autorités de Bangui frappent à toutes les portes espérant la levée de cette sanction pour permettre de doter l’armée nationale en moyens militaires conséquents.
« Dans la perspective de la réunion publique du Conseil de Sécurité des Nations-Unies le 21 janvier 2021 sur la situation de la République Centrafricaine, j’ai reçu quelques ambassadeurs des pays amis France, Chine, Fédération de Russie et USA pour leur demander de faire un plaidoyer en faveur de la République Centrafricaine dans la suite de l’appel fait par le Président de la République son Excellence Pr Faustin Archange Touadera visant la levée totale de l’embargo sur les armes », a informé le premier ministre centrafricain, Firmin Ngrébada sur sa page facebook.
Pour le chef du gouvernement centrafricain, « cet embargo ne se justifie plus et pénalise le pays lorsqu’on sait que les groupes armés acquièrent au jour le jour d’importantes quantités d’armes de tous calibres ».
Par ailleurs d’un communiqué publié ce mercredi 20 janvier, la ministre des affaires étrangères plaide pour cette levée.
« Le gouvernement saisit également cette opportunité pour exprimer son attente vis-à-vis du Conseil de Sécurité des Nations unies pour qu’une attention particulière soit accordée au plaidoyer de la RCA pour la levée totale de l’embargo sur les armes au regard de la situation qui prévaut sur le terrain et du déséquilibre causé par cet embargo quant à la faveur qu’il concède aux rebelles et mercenaires au détriment des autorités légitimes », plaide Sylvie Baïpo Témon, ministre des affaires étrangères.
Aujourd’hui, les yeux sont rivés vers le Conseil de sécurité de l’ONU qui va dans les prochains jours se prononcer sur la demande du gouvernement centrafricain relative à la levée totale de l’embargo sur les armes.
Je pense, nous n’arrêtons pas de nous mentir, c’est ce même système qui fournit les armes aux rebelles, qu’attendons d’eux, aujourd’hui notre gouvernement a besoin de ce défendre contre les ennemis du peuple, soyons intelligent et autonome,.
Nous savons très bien que cette crise arrange les nations unies, a quand cette levé ? DIEU sortira les centrafricain des aujourd’hui de cette fausse Crise de la main des ennemis de la Centrafrique.