Par Thomas KOSSI
Bangui 4 février 2021—(Ndjoni Sango) : Les baptisés chantent après le baptême qu’ils rejettent le démon et ses maléfices. Et cela définitivement. Le Centrafricain, quand il a une autre formule de croyance, à quoi pense-t-il ?
Ce questionnement interpelle plus d’un Centrafricain en âge de guerre de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC). Le peuple qui souffre depuis des années, des mois et des semaines de la pratique d’un seul et unique homme, fait savoir que les démons qui nous poussent aux maux inimaginables, peuvent partir de Centrafrique si nous-mêmes nous le souhaitons.
Et, c’est ce que nous admirons hautement les communautés nationales à adopter devant faire de ce pauvre pays meurtri et saccagé, hors de ce monde vivant à peine.
Le citoyen de Centrafrique, comme le temps s’y prête aujourd’hui, se trouve à l’appel des survivants qui, au jour le jour, attendent leur cri aux morts. Ils mourront quand ? Survivront-ils quand les clameurs pour leur fin définitive éclairent les 4 horizons ?
Oh! Comme c’est terrible que l’actualité de notre passion sans raison formidable dépasse la voix de la réelle raison de la création. Puisque la nation de l’avant et après indépendance sans oublier la phase pleine de cette maudite donation nous asperge de saleté impropre, nous ne pouvons que respirer difficilement en attendant la mort certaine.
Mais attention, vous les ressortissants des quatre coins de la République centrafricaine ! Nous savons rire. Nous savons pleurer. Nous avons le tempo pour le ceci et le cela.
Alors, comment comprendre que nous préparions toujours la place à la mort, à notre mort facile et aisée pour des monstres aux visages inexorables ?
Réfléchissons un peu. Que la vie énorme de ce monde nous réserve la joie extrême de vivre à part entière afin que les enfants du « berceau des Bantou » sautent de la paix incommensurable que le Potentiel a laissée à l’univers.
Les démons de cet univers béni laissent le choix aux fils sacrés de ne point gémir comme des petits malheureux. Le Créateur n’aura point décidé autrement que les femmes et les hommes souffrent au-delà de ce qu’Il a conçu.
Le grand mal vient du simple fait que des monstres comme des humains aux regards atones des éleveurs du non création, les metteurs en scène de la CPC ignoble, pavanent comme des paons devant arrêter net l’évolution de cette existence.