Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 26 mars 2021— (Ndjoni Sango) : La reprise conditionnée des conducteurs des engins à deux roues pose encore un problème lors des contrôles routiers fait par les forces de la sécurité intérieure à savoir la Police et la gendarmerie. Un cas pratique est celui du quartier Foyer de la charité dans Bimbo 2.
A 6h tapantes, les gendarmes de la brigade motorisée ont fait un contrôle musclé des motos pour certifier si ces propriétaires de ces motos ont régularisé leurs conditions de travail.
C’est à l’issue de ce contrôle que plusieurs motos sans papiers des conducteurs ont été prises par les gendarmes afin que les propriétaires puissent respecter les lois et textes les autorisant à reprendre leurs activités.
C’est un contrôle de routine affirme l’officier gendarme en charge : « Nous avions procéder à ce contrôle afin de recenser les conducteurs des mototaxis qui sont en règles. C’est-à-dire ceux qui ont la carte grise, le permis de conduire, le gilet et le casque. Mais à notre grande surprise, la plupart de ces engins confisqués ne possèdent aucune de ces pièces justificatives, raison pour laquelle nous les avions confisquées et transportées à la brigade motorisée pour que ces derniers puissent régulariser leur situation», a expliqué l’officier gendarme qui préfère garder l’anonymat.
Belfort, l’une des victimes de cette arrestation nous donne sa version : « Le problème est que parfois lors d’un contrôle de routine effectué par les gendarmes ou les policiers, tu peux avoir le casque, le gilet et la carte grise et le permis de conduire qu’on nous ordonne d’avoir. Mais à ta grande surprise, l’agent te demande l’autorisation de transports chose qui est inacceptable. Pourtant cette pièce imaginaire ne faisait pas partie des documents demandés par le ministère de transports en commun accord avec nos différentes associations. Si tel est le cas, nous aimerions qu’on nous accorde un peu de temps afin qu’on puisse avoir ce document supplémentaire », a-t-il souhaité.
A titre de rappel, les activités des conducteurs de mototaxis ont été aussi suspendus temporairement à cause de l’implication de certains conducteurs des engins qui ont participé à l’avancée massive des rebelles de la CPC dans un coup d’Etat manqué à la date du 13 janvier dernier.