Par Saint-Cyr GBEGBE-NGAÏNA
Bangui 11 mai 2021—(Ndjoni Sango) : Un adage dit, «99 jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire» ! Ce jour-ci a été très fatale pour Juan Remy Quignolot qui est mal réveillé et a reçu la visite des éléments de l’Office Centrafricain de Répression de Banditisme (OCRB) qui l’ont mis la main dessus, puis perquisitionnés son domicile au niveau de Bonga-Bonga dans le SICA 1 à Bangui. Il a été présenté dans les après-midi du lundi 10 mai dernier au Procureur général près de la Cour de Cassation, Eric Didier Tambo et à la presse.
En effet, un important arsenal de guerre a été saisi. D’après les pièces à conviction disponibles au niveau de l’OCRB, des armes de précision, plusieurs minutions de tout calibre, des grenades antichars, des outils informatiques, un plan de la ville de Bangui, de gilets par balles, et autres matériels de guerre.
D’après quelques éléments d’enquêtes déjà disponibles, Juan Remy Quignolot, est en République centrafricaine depuis 2013. Il fait partie d’une équipe d’autres mercenaires français qui étaient sur le territoire centrafricain, qui formaient à l’époque les Séléka au niveau de camp de Roux à Bangui.
Et ces enquêtes de révélées que Juan Remy Quignolot, veut se faire passer pour un journaliste ou un diplomate sur le sol centrafricain. Malheureusement, pour lui, il est surpris avec des effets militaires en sa possession. Juan Remy Quignolot, roule pour le compte de plusieurs ONG internationales sur le territoire centrafricain et il est en même temps l’un des agents de renseignements de la Minusca. C’est dire qu’il est pleinement impliqué dans l’orchestration de la crise centrafricaine depuis 2013. Il fut un temps donné le Directeur adjoint de la société de gardiennage, «Power Security» à Bangui.
Dans son disque dur de son ordinateur, et plusieurs autres appareils téléphoniques, il existe des images de formation des rebelles et surtout, un plan de coup d’Etat d’ici 23 et 24 mai de ce mois.
L’interpellation de ce Juan Remy Quignolot, qui est un ressortissant Français sur le territoire centrafricain, a levé un coin de voile sur plusieurs crimes de la France en République centrafricaine.
La France qui est pourtant le pays colonisateur de la République centrafricaine, devient désormais bourreau des Centrafricains. Pour quels intérêts ? Cependant, la haine viscérale, la jalousie profonde, la médisance absurde proviennent de l’incapacité désormais avérée de la France.
L’arrestation de ce mercenaire Français dans un pays en pleine crise, démontre à suffisance que l’ancienne puissance coloniale qu’est la France en collaboration avec la Minusca veulent coût que coût maintenir la République centrafricaine dans une crise infinie, afin de leur permettre de piller au maximum les ressources naturelles de ce pays qui, la population aspire qu’à la paix et à la solidarité.
Ceci étant, nous nous sommes obligés de dire sans risque de nous tromper que la France, c’est l’enfer incarné, un cancer politique pour toute l’Afrique francophone ! Est-ce que la France considère les peuples d’Afrique francophone comme des êtres humains, ayant droit à la dignité ? Difficile de répondre à ces interrogations. Cela nous amène à comprendre le lien de ce mercenaire français avec son passeport malien.
Face à cette situation, les autorités centrafricaines doivent se méfier de la duplicité de la communauté internationale, à travers la France et la Minusca qui sont présentes sur le territoire national dans le but de maintenir la République centrafricaine dans un cycle infernal de violence, profitant de la situation chaotique pour exploiter ce pays.
A ce jour, il est encore trop tôt, car il n’y a pas un sans deux ou deux sans trois ! Ce criminel arrêté n’agit pas seul, il existe encore d’autres malfrats étrangers sur le territoire centrafricain ! La vigilance oblige !