Par Thomas KOSSI
Bangui 1er juin 2021- (Ndjoni Sango) : Le commerce, qu’on le veuille ou non, contribue énormément à l’émancipation d’un pays comme le nôtre. De ce fait, tenir de près le commerce et ses attributs à l’œil, est une charge plus que lourde pour les supers meneurs du peuple. Mais en Centrafrique, que fait-on exactement devant préserver cet avantage et pousser cette étape au sommet de la montagne ?
Partout dans le pays, faire le petit ou le grand commerce, est une activité à laquelle presque tout le monde s’attache. L’on le pratique comme on le veut et où l’on se trouve. C’est pourquoi, avec une certaine aisance, vendre revient à chacun de faire l’impossible pour s’offrir de la monnaie dans l’intérêt de la famille.
Ce qui devait prévaloir pourtant dans la course, c’est la production des factures. Elles évitent à l’acheteur agréé, la peine inutile de faux et usage de faux, une fois dans une juridiction.
L’opérateur économique, quelle que soit sa nature, son genre, sa qualité, ce qui prévaut pour lui, c’est le chiffre de ses affaires et la dotation des factures. Le ministère du commerce sait combien tel ou telle achète et met à la disposition de ses semblables, des quantités de produits utiles et à leur usage au quotidien. Seulement, obtenir une facette d’un objet, passe nécessairement par la facture que le livreur donne à la fin de la vente. Est-ce cela qui se passe en République centrafricaine ? Posons-nous la petite question et qu’y répondre pour faire la valeur d’une république démocratique ?
Pendant que du bas en haut, l’on pourra ou l’on saura dire que cette recette est bonne, le développement, la croissance et le devenir meilleur auquel la population pense, fera notre extrême fierté. C’est vraiment cela l’Indépendance dans la gloire que nous-mêmes aurons accordé à ce qui est notre vie de base. Que la facture retrouve sa place dans le concert de la politique d’émergence !